La Haute Ecole d’Art et de Design de Genève a présenté en novembre son défilé annuel, pour offrir une perspective alternative des nouveaux talents en gestation en Europe.
L’une des spécificités de cette école publique – l’une des très rares, avec La Cambre de Bruxelles et l’Académie d’Anvers, à ne pas facturer très cher son enseignement du stylisme – est son infrastructure particulièrement confortable (l’une des annexes a été installée dans une ancienne usine de machine à coudre, sur une surface de 8000 m²), dans un campus arboré au design fonctionnel et inspirant, dessiné par l’architecte Georges Addor.
L’autre partie de l’école est installée dans un bâtiment ancien, avec ateliers de création sous verrière, pour maximiser l’usage de la lumière.
Ici, 48 % des étudiants sont étrangers, issus de 43 pays
Leur formation est gracieusement assurée par l’école genevoise, dans un environnement équipé haut de gamme. Créée en 2006 à partir de la structure pré-existante de l’école des Beaux Arts, l’HEAD se développe notablement depuis quatre / cinq ans.
Jean-Pierre Blanc, fondateur du Festival révélateur de talents de Hyères, participe à la pédagogie comme enseignant et consultant : “la première fois que j’ai assisté à ce défilé, j’y ai trouvé une énergie nouvelle, j’ai découvert des personnalités singulières.
J’ai suivi l’évolution de l’école, et après quelques années, on m’a proposé d’y enseigner. Comme je suis moi-même autodidacte, cette opportunité a représenté un défi positif pour moi. J’ai réalisé que j’avais beaucoup de choses à transmettre à partager. Je me suis toujours senti proche de la jeunesse.