L’horizontalité, tenable à long terme ?
« Nous étions déjà un groupe d’amis à La Cambre. L’idée du collectif était un fantasme quand nous étions encore étudiants. On se projetait : « toi tu seras parfait à la com’, moi au design. »
Après nos études, nous avons commencé à travailler, et au cours de l’été 2017, nous avons lancé le projet. Nous sommes partis tous ensemble dans le Sud de la France, pour décider de notre fonctionnement, de nos objectifs et de nos ambitions. Nous fréquentions déjà des collectifs culturels, et c’est l’horizontalité des rapports créatifs, sans leaders désignés, qui nous intéressait.
Le fait de ne pas se contenter d’une seule vision, mais de plusieurs, le défi de les faire se rencontrer. Concrètement, on évolue au jour le jour, avec la perspective de ce que nous enseignent nos jobs dans les grandes maisons, tout en ayant la liberté de fonctionner nous-mêmes différemment.
Ça nous permet d’explorer d’autres manières de présenter notre collection. » Collection qu’ils préfèrent appeler « garde-robe », pour ne pas être limités par un thème, une histoire, ou un personnage.