On a envie de dire « parce que c’est trop cool », mais on sent qu’il va vous falloir un peu plus d’arguments. Nouvelle venue au pays enchanté de Netflix, la série Sex Education est jouissive… La preuve en 5 raisons.
Ca fait seulement deux semaines qu’elle sortie et pourtant, elle fait déjà grand bruit. Logique. Sex Education est ultra rafraîchissante comme série et on a immédiatement été conquis. Ici, on suit l’histoire d’Otis, un teenager anglais complexé qui vit avec une mère légèrement étouffante, experte en sexologie. Son meilleur pote Eric est gay et son crush, Maeve, est la rebelle du lycée. Pour se rapprocher d’elle, il va accepter de se lancer dans un business clandestin : malgré lui, il va devenir le sexologue officiel de toute l’école… Pourquoi on regarde ?
1. Parce qu’elle lève une série de tabous sur le sexe : tout y passe : fellation, MST, fantasmes, rapports homosexuels… Et on est sûr que l’ado qui sommeille en nous aurait adoré pouvoir en parler ouvertement et avoir des réponses claires aux questions qu’il se pose. Le grand atout de la série, c’est qu’elle aborde le sexe positivement et intelligemment. Well done.
2. Parce que c’est vraiment drôle : Oui, on parle de sujets importants mais on se marre aussi, beaucoup d’ailleurs. Réussir à faire une série sur le sexe sans être vulgos ni cucul, ce n’était pas gagné d’avance. Et pourtant, c’est fin et fun à la fois. Certains personnages secondaires sont d’ailleurs hilarants, mention spéciale pour Lily, membre de la fanfare de l’école, désespérément vierge et fan de BD futuristes érotiques.
3. Parce que la série est inclusive : Ca devrait être systématique mais c’est loin de l’être, alors on le mentionne parce que c’est vraiment important. Sex Education n’hésite pas à représenter différents corps, différentes origines et sexualités… On ne tombe pas dans le cliché de l’hétéro blanc macho, et ça fait du bien.
4. Parce que le personnage féminin principal est badass : Maeve a les cheveux roses, des piercings et des combat shoes aux pieds. Son truc, c’est les personnages féminins forts, elle écoute des groupes féministes punk et lit Virginia Woolf (« la Beyoncé du XXè siècle). Bref, comme l’explique Eric, elle n’est pas populaire mais appartient à la catégorie des « cool », ce qui est encore mieux.
5. Parce que la BO est parfaite : Mélange entre sons pop des années 80 et morceaux rock des nineties, la BO est délicieusement nostalgique. On pourrait l’écouter en boucle.