Une cérémonie qui célébrait tous les métiers du cinéma

Ceux de l’ombre aussi, les moins glamour, ceux où l’on mouille son tee-shirt, mais pas toujours avec du champagne. Les Magritte sont inclusifs, jonglent avec l’auto-dérision tout en valorisant les talents qui chérissent et font évoluer la culture. L’une des spécificités touchantes de cette soirée belge jusqu’à la pointe des cuberdons distribués à l’entrée, c’est l’hommage à cette production cinématographique qui commence à s’unifier en une identité cohérente quoique multiple, et à s’exporter solidement (le clivage “films flamands / francophones” fond comme de la pellicule au soleil). Sur scène, on riait beaucoup parce que ça évite de se prendre les pieds dans ses émotions, et pour porter la bonne nouvelle et les trophées, on avait fait appel au plus charmant des porteurs de statuettes, un jeune homme aux cheveux d’ange, et à la patience, pareille.

 

Magritte

Mathieu Trévisan – le jeune homme aux trophées – et Didier Vervaeren, qui a habillé les personnalités montées sur scène. ©Laure Geerts

 

Magritte

©Sebastien Van Malleghem