Ah oui quand même. La marque américaine au look preppy rend hommage à son héritage en rééditant sept pièces iconiques. Qu’est-ce que cela signifie, au fond ?
« Il faut toujours capter l’esprit du moment »
Matthew Wood, le directeur artistique de Gant, explique comment la marque a su se réinventer sans renier ses origines.
Sept pièces pour sept décennies
Pourquoi avez-vous décidé de mettre en avant sept pièces de la marque ?
Septante ans, c’est un anniversaire fantastique et nous voulions les fêter de façon décontractée pour que tout le monde se sente impliqué. Sept décennies, sept pièces qui dégagent une certaine beauté dans leur usage au quotidien. La ‘varsitiy jacket’, par exemple, portée par les étudiants au Collège est une façon d’afficher sa réussite, sa fierté, c’est très symbolique. On rappelle ainsi notre héritage et notre savoir-faire.
En parlant d’héritage, comment faites-vous pour également innover et apporter de la modernité ?
Quand Marty et Elliot Gantmacher ont crée Gant en 1949, c’était une période féconde pour la technologie, la musique, l’art, la mode. Ils ont sur refléter cette époque. Ce que j’en tire, c’est qu’il faut toujours capter l’esprit du moment. Aujourd’hui, nous sommes conscients des problèmes environnementaux, éthiques et technologiques. Nous avons lancé la chemise Tech Prep qui régule le taux d’humidité. Notre projet Gant Beacons recycle le plastique des océans. C’est une façon de réinterpréter notre héritage en le rendant pertinent aux problématiques contemporaines.
Qu’est-ce qui est démodé pour vous ?
Le démodé, c’est ce qui n’est pas inscrit dans le présent, ce qui ne vit pas le moment.