Vous êtes une indépendante si…

Comme Björk, vous n’êtes pas seulement rock’déjantée dans votre attitude (pas forcément dans votre look), mais aussi une mercenaire en affaires. Vous n’avez pas peur de tracer votre route, comme Catherine Ringer qui a perdu son Fred Chichin, soit parce que personne n’arrive à suivre votre style, soit parce que vous avez été lâchée par ceux sur qui vous comptiez. Au lieu de plier, vous vous êtes déployée toute seule. Vos mères spirituelles ? Annie Lennox aussi prolixe sans Dave Stewart, ou Tina Turner (dont Mick Jagger a avoué avoir copié les scénographies enfiévrées et sensuelles), qui se revendique fièrement et en musique « A Woman in a Man’s World ».

Votre musique à vous :

Comme le « Besoin de personne » de Véronique Samson, c’est la liberté qui vous aide à trouver votre voix, en conscience des indispensables interactions avec les autres. Indépendante, ça ne veut pas dire « ermite », même si on chante chaque matin « L’Amour en solitaire » comme Juliette Armanet. A l’instar des chanteuses qui peuvent désormais composer et enregistrer des épopées orchestrales depuis leur Mac, assises en tailleur sur leur lit grâce aux nouvelles technologies, vous n’aimez rien tant que les réunions par vidéoconférence avec l’autre bout du monde, en chemisier à col bien repassé au-dessus, et pyjama en bas, hors champ de la caméra. Vous êtes la PJ Harvey de l’entreprenariat libéré.