Ancien mannequin, elle a créé l'agence IMM à Bruxelles. Cette saison, elle accompagne 4 de ses protégées dans la jungle new-yorkaise (qui n'en est pas vraiment une, on vous explique).
Elles vont défiler pour Tommy Hilfiger, Rodarte, Victoria Beckham, Alexander Wang, Helmut Lang. Entre autres. Elles ont une vingtaines d'années. Lisa Verberght, Caroline Davis, ou Leila Nda, qui pourrait bien devenir LA futur top black belge, sont encadrées et maternées par Carine Caillieret qui les chaperonne tout en les laissant respirer. Quand on lui demande : "est-ce qu'elles peuvent sortir le soir ?", elle s'esclaffe : "Je n'interdis rien. Elles pourraient, mais elles sont raisonnables, elles savent qu'elles sont là pour travailler." Cette semaine, elle reverra aussi des mannequins qu'elle représente en Belgique mais qui sont attachés à une autre "agence mère" à l'étranger, et elle en profitera pour repérer de nouveaux visages venus du Canada ou du Brésil, qu'on voit peu ou pas en Europe.
Etre un mannequin belge aujourd'hui à New York, c'est comment ?
- Le rythme : "New York est beaucoup plus cool que Paris, pour les filles. Déjà, c'est la première fashion week de la saison, Paris est la dernière. En arrivant là-bas, tout le monde est claqué. Elles passent aussi moins de temps sur chaque défilé : 3 heures ici, contre 4 ou 5 à Paris".
- La rémunération : "Contrairement à l'idée reçue, elles ne sont pas très bien payées à New York. Plus une marque est prestigieuse, souvent, moins le cachet est élevé". Parce que c'est une chance pour les mannequins d'apparaître dans le line-up. Elles reçoivent alors des vêtements en compensation, par exemple.
- New York, passage obligé : "Pour espérer faire décoller sa carrière, il faut commencer par travailler ici. Cela dit, une nouvelle loi vient de passer, qui va interdire aux filles de moins de 18 ans de défiler aux Etats-Unis. C'est la fin des new faces ! Et Londres qui va récupérer tous les jeunes talents."