Lancer son entreprise et l’élever au rang de star des start-up, c’est tentant. Mais comment passer du fantasme à la réalité ? Par où commencer, qui contacter, comment bénéficier de subsides ? Réponses dans notre Bible de l’entrepreneuriat, un guide pour avoir la foi.
Prononcer le mot « start-up » a un effet grisant. Tout de suite, on se voit déambuler à vélo dans son bureau, pitcher des idées en jouant au baby-foot et changer le monde grâce à un concept innovant. Le terme fait planer toute une génération. Des millenials surtout qui, on le sait, ont besoin de sens et s’ima- ginent facilement être leur propre boss. Aujourd’hui, l’entrepreneuriat fait rêver. Et inquiète, aussi. Si beaucoup aimeraient se lancer, le manque d’informations, la peur du risque ou la diabolisation de l’échec freinent leur élan. Pourtant, la Belgique permet de voir grand. Depuis quelques années, notre pays multiplie les structures d’accompagnement et les aides pour les créateurs d’entreprise, à tel point qu’on ne pourrait pas toutes les détailler ici. Première bonne nouvelle. Pour s’y retrouver, quatre chiffres à retenir : 1819. Ce service de la Région bruxelloise informe et oriente les personnes qui veulent entreprendre.
Concrètement, si vous avez une idée de business, mais que vous ne savez pas par où commencer, un conseiller vous reçoit pour répondre à vos questions. Sans que vous ne deviez dépenser un rond. Ici, on vous éclaire sur les différents subsides, on vous conseille pour votre statut social, on vous indique où aller pour créer un business plan… La porte d’entrée de l’entrepreneuriat semble tout de suite moins difficile à pousser. « C’est un service personnalisé, on prend vraiment le temps. On rencontre de tout : des personnes qui ne savent pas quelles autorisations obtenir pour ouvrir un hôtel de luxe pour chats, d’autres qui veulent créer une compagnie aérienne en étant au chômage ou encore des inventeurs qui refusent de dévoiler leur idée de peur qu’on leur vole », raconte en souriant Véronique Flammang, responsable du pôle information du 1819. « On les aide à dégrossir leur concept. C’est très stimulant : je rencontre sans arrêt des gens qui ont des rêves et qui veulent améliorer la société. » En Wallonie, le 1890 est l’équivalent du 1819. Le service gratuit ne propose pas encore de rendez-vous, mais répond à vos questions par mail ou par téléphone.