Entre la suite du long métrage "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet et "Duelles" d'Olivier Masset-Depasse, il s'en passe au ciné! Notre top 3 des films à aller voir pour mieux comprendre l'amitié, ses affres et ses déboires.
« Duelles » d’Olivier Masset-Depasse
Un film « d’action psychologique féministe » : voilà comment le cinéaste belge décrit son troisième long-métrage, après « Cages » et « Illégal ». Une histoire de voisines devenues les meilleures amies du monde… Jusqu’au jour où tout bascule à la suite d’un accident tragique. Adapté du thriller « Derrière la haine » de la romancière belge Barbara Abel, « Duelles » rappelle autant Hitchcock que Todd Haynes (« Carol », « Far from Heaven »), les mélodrames flamboyants des sixties que les huis clos polanskiens. Porté par deux de nos meilleures actrices, rarement aussi troublantes (Veerle Baetens et Anne Coesens), le film ne cesse de nous balader entre malaise et attraction… Fatale(s), à fond.
En salle le 24 avril.
« Mid90s » de Jonah Hill
Quelle bestiole, ce Jonah Hill. Après ses rôles de bro « attachiant » dans d’illustres comédies US des années 00 (« Superbad », « American Trip », « 21 Jump Street »…) puis le virage limite auteuriste (de Scorsese à Korine), c’est cette fois derrière la caméra qu’il nous surprend encore, comme toujours. Avec le portrait intime d’un teen fan de skate, égaré dans les affres de la puberté, Jonah Hill touche en plein cœur. C’est beau (et maîtrisé) comme du Linklater (« Dazed and Confused », « Boyhood »), « starring » un jeune acteur dont le nom et la bouille devraient bientôt nous revenir : Sunny Suljic. Double dose de révélation !
En salle le 24 avril.
« Nous finirons ensemble » de Guillaume Canet
On suppose que le titre fait référence à Pialat (« Nous ne vieillirons pas ensemble »), qui, question prises de becs, était le maître incontesté… Faut dire qu’on s’emballait beaucoup dans « Les petits mouchoirs », dont ce film est la suite. Le pitch : pour les 60 ans de Max (Cluzet), ses potos décident de lui faire une surprise… Sauf qu’ils s’étaient un peu chamaillés, et que Max aurait préféré fêter ça seul, ou plutôt pas du tout. « L’amitié, c’est d’abord être lâche : il faut fermer sa gueule sans cesse », racontait Pialat. Finiront-ils par se réconcilier ? Ensemble, c’est tout… Ou rien.
En salle le 1er mai.
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