Le podcast a été créé par Klaire fait Grr, auteure, youtubeuse et comédienne aussi drôle qu’engagée. Et il est diffusé sur Arte Radio. Deux gages de qualité, on vous explique pourquoi il faut impérativement l’écouter.
Comme toutes les bonnes histoires, celle de ce podcast a commencé par une soirée un peu trop arrosée. Le sujet principal ? Klaire fait Grr, qui se présente en toute simplicité : « J’ai 32 ans. J’aime les frites. Je n’aime pas Laurent Wauquiez. Dans la vie j’écris des trucs. Parfois j’en dis aussi dans un micro, ou sur scène (emoji qui a la pétoche). » On la connaît pour son livre qui dénonce l’injonction à l’épilation, son spectacle « sérieuso-humoristique » sur les menstruations ou encore ses vidéos Youtube contre Marine Lepen. On l’a compris, Klaire est engagée. Et très drôle aussi. Niveau podcast elle s’y connaît puisqu’elle a gagné deux prix pour sa fiction « Mon prince viendra », dans laquelle elle écume les sites de rencontres…
Mais revenons-en à Plaisir d’offrir, son nouveau projet diffusé sur Arte Radio. Dans le premier épisode, en soirée avec ses potes, elle parle de dons d’ovocytes. L’alcool aidant, elle explique que oui, donner ses œufs, elle pourrait très bien le faire. Pour aider les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants, elle décide alors de vraiment se lancer, et de raconter toute son expérience dans un podcast. « Un don d’ovocytes, c’est simple, c’est exactement comme un don de sperme sauf que ce n’est pas exactement la même logistique. Vu que nous, il ne suffit pas de mettre la main au panier. Il faut quand même aller mettre la main bien bien au fond de la poule. Et la poule, c’est toi. »
Elle raconte alors son parcours du combattant : ses interrogations, les consultations à l’hôpital, la réaction effarée de sa mère et les doutes dans son couple. Résultat ? « Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore. » Et c’est pour ça que Plaisir d’offrir fonctionne. En cinq épisodes, on s’intéresse, on s’étonne, on se révolte et on se marre sur un sujet pourtant pas toujours très fun. La thématique est loin d’être connue, ou comprise, et le projet permet d’informer un public plus large. Well done.
