Le designer Charles Kaisin a transformé Maasmechelen Village en espace surréaliste aux couleurs de la Belgique. Cette expérience immersive plonge le visiteur dans ce que la Belgique a de mieux. Son nom ? "Proud to be Belgian" et ce n'est pas peu dire...
Dans le village, on retrouve un imprimé étonnant... composé de sphères tricolores, il symbolise l'unité de notre pays. Au détour des rues, les installations contribuent à cette ambiance déconcertante: un Manneken Pis géant (six mètres de haut, agrandi plus de dix fois), des sphères translucides qui présentent des vêtements aux couleurs du drapeau, les vitrines tricolores, tout le village a joué le jeu.
Que se passe-t-il dans la tête de Charles Kaisin ?
À l'occasion d'un "lunch surréaliste" dans le café pop-up du village, nous avons rencontré l'inventeur de ce petit monde, Charles Kaisin. Pendant une heure, il nous a fait voyager dans une Belgique sublimée par l'art, la gastronomie et la musique: les serveurs habillés différemment pour chaque plat, des cloches Manneken-pis, une Soprano qui reprend Jacques Brel, un dessert polymorphe signé Marcolini... c'était une avalanche d'émotions. Il nous raconte.
Comment avez-vous vécu cet événement ?
C’était assez chouette de représenter la Belgique à travers les costumes et les objets. Je trouve ça très drôle et très fort de se dire « je suis Belge ». Il y a les élections ce 26 mai, pour l’Europe, le fédéral, les régions. C’est donc important, en tant que designer, de montrer que l’on est fier d’être belge et que là où certains désirent se séparer, nous on reste unifiés. Dans toute l’histoire de l’humanité, la séparation n’a jamais été porteuse, surtout pour de si petits pays. C’est en s’unifiant et en valorisant les différentes cultures et richesses philosophiques que l’on s’élève. Je trouve que c’est à travers le partage qu’on est plus forts. Ce n’est pas uniquement "l’union fait la force", mais "l’union des différences fait la force." C’est ce qu’on a essayé d’apporter au Village, sans prétention et de façon accessible.
Pourquoi cet imprimé ?
C'était l'idée de faire un total look, un motif symbolique avec ces disques qui s’interpénètrent, se parlent, se réunissent. Ça avait du sens. Il rend hommage à l’Atomium, créé en 1958, cette fierté d’ingénierie à l'époque. Je voulais montrer aussi qu’en Belgique on est très connus pour les « red lions », le football, on est champions du monde de hockey, il y a le tennis, c’est toujours une balle, un rond ! On a des talents incroyables, une culture très forte. Dans la musique, on pense à Angèle, à Stromae et plein d’autres. On a de la chance d’être belges !
Une immersion noir-jaune-rouge
L'expérience "Proud to be Belgian" va s'étendre jusqu'en septembre, de quoi avoir largement le temps de découvrir les façades et la mise en beauté "made in Belgium" du village, mais pas seulement. Un café pop-up fait découvrir l'hospitalité belge aux clients: charcuterie, fromage, bières ainsi que des goodies aux couleurs du pays. Sans oublier, l'espace phare de l'endroit... la piscine à balles (encore des ronds !) dont on ne se lasse pas.
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Une publication partagée par Marie Guérin - Mode (@marie_elle_be) le
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