Pour profiter de l’été sans regret ni danger, il est temps de revoir ses classiques pour bronzer en toute sécurité. Quels sont les mythes les plus tenaces sur les crèmes solaires ?
S’il fait nuageux, je n’ai pas besoin de me protéger
Même par temps couvert, jusqu’à 80 % des rayons UV nocifs peuvent pénétrer la peau. De plus, les rayons sont réfléchis différemment selon la nature de la surface : le sable réfléchit 15 % des UV, l’eau 25 %.
Si j’applique une protection, je vais moins bien bronzer
Une protection solaire ne vous empêchera pas de prendre des couleurs, vous bronzerez plus lentement, mais un bronzage progressif et sans coups de soleil est un bronzage qui tient plus longtemps. Il n’y a donc aucune raison de ne pas vous protéger.
Je ne prends jamais de coups de soleil. Inutile donc d’appliquer une protection
Bronzer ne rime jamais avec zéro danger. Les personnes qui ne brûlent pas (rapidement) ou qui ont le teint mat par nature sont tout aussi sensibles aux dommages causés par le soleil que les peaux claires.
Toutes les protections solaires offrent la même efficacité
Le SPF (Sun Protection Factor) indique le temps que vous pouvez passer au soleil avant que les UVB ne commencent à endommager votre peau, et ce, indépendamment des UVA. Choisissez par conséquent une protection solaire à large spectre, ce qui signifie que le produit protège à la fois des UVA (le logo est entouré d’un rond) et des UVB.
Un SPF élevé protège davantage
La différence de protection entre un SPF 30 et un SPF 50 (les références standards) est assez minime. Un SPF 30 bloque 96,6 % des rayons, contre 98 % pour un SPF 50. Aucune crème solaire ne fait barrage à 100 %.
Le plafond maximal est fixé à 50+ pour éviter d’ induire une fausse sensation d’hyperprotection. Il faut tout de même garder en tête que l’indice n’est qu’un « indicateur » du niveau de protection. La quantité appliquée et la regularité d’application sont bien plus importantes.
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