Sexe, drogues, violence… HBO nous promet un cocktail explosif pour sa nouvelle série trash/cash sur les teenagers. Sombre, franche et provocante, Euphoria a des allures de Skins revisité. Showtime.
« Plus de pénis dans le premier épisode que dans toute les saisons de Game of Thrones ». C’est avec cette phrase très imagée qu’Euphoria a été décrite. Nouveau bébé d’HBO, la série présente en effet beaucoup de sexes masculins à l’écran, dans des sextos, en érection ou pépères au repos. Ce qui choque évidemment beaucoup plus qu’une fille à poil, tellement banal…
Mais le show est loin de se limiter à ça. Créée par Sam Levinson, ancien toxicomane et fils de Barry Levinson (à qui l’on doit Rain Man), Euphoria nous plonge dans les méandres de la vie tumultueuse des adolescents. Ici, on suit Rue Bennett, 17 ans. Née trois jours après le 11 septembre, elle fait donc partie de ce qu’on appelle la fameuse génération Z. L’histoire commence à la sortie de sa cure de désintox, Rue va alors se lier d’amitié avec la petite nouvelle du lycée, une jeune fille trans baptisée Jules.
Autour d’elles gravitent une série de personnages: le mec basique sexiste, les cool kids obsédées par leur physique, la fille complexée qui va utiliser sa sexualité comme source d’empowerment…On l’a compris, le sexe et la drogue vont être au centre de cette nouvelle série stylisée qui a tout d’une grande. Ce qui n’a évidemment pas plu aux parents catholiques des US.
Contrairement aux teen-dramas édulcorés, la production HBO se veut cash, sombre, profonde. Exit les adolescents lisses, ici on s’intéresse à une jeunesse pleine de questionnements et avide d’excès. Impossible de ne pas penser à Skins, le show british des années 2000 construit autour d’une bande de teenagers fêtards et torturés. Euphoria quant à elle est inspirée d’une histoire vraie, il s’agit d’une adaptation d’une série éponyme israélienne. Et c’est Zendaya, mannequin et actrice, qui incarne le rôle principal. Ça promet.
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