Camille et Lucie sont bruxelloises, meilleures potes, et spécialistes pour mettre les pieds dans le plat. Dans leur podcast hilarant et engagé, elles racontent leurs petits moments de grandes gênes… Jouissif.
Deux meufs, dix minutes, une conversation et beaucoup de moments embarrassants. C’est le combo explosif du nouveau podcast belge baptisé « Un peu gênantes ». A sa tête, deux filles « copines comme cochons, qui ont les deux pieds dans le plat de l’embarras » : Camille et Lucie. Chaque semaine, elles choisissent un thème et racontent le meilleur du pire niveau anecdote.
L’attente à poil chez l’esthéticienne, les gueules de bois monstrueuses, les nudes adressés aux mauvais destinataires… Tout y passe. Forcément, la complicité des meilleures amies s’entend au micro et on a la délicieuse impression de participer à une soirée confessions intimes entre potes. Celles qui commencent avec un verre de vin et qui finissent en fous rires. C’est drôle, libérateur et déculpabilisant.
Voir cette publication sur Instagram
Nouvel épisode disponible ! 🍑 Ça va parler cul 🍑🔥💧 lien dans la bio #podcast #awkward
Une publication partagée par Un peu gênantes podcast (@unpeugenantes) le
Parce que derrière le projet, simplement fun en apparence, Camille et Alice ont un but engagé : décomplexer les filles. « Ces moments gênants n’ont rien d’anecdotique. Ce sont des histoires, certes singulières et limitées dans le temps, mais les réalisatrices cherchent à cibler ce qui gêne les femmes et comment elles réagissent. Elles prennent la parole et délivrent leur propre histoire en espérant que les autres se reconnaissent », expliquent-elles.
Féministes, elles ont construit leurs épisodes afin que la saison monte crescendo en intensité. Le dernier est d’ailleurs intitulé « La honte doit changer de camp » et concerne les agressions, qu’elles soient verbales, physiques, psychologiques ou sexuelles. Autre élément girl power : « Un peu gênantes » est féminin à 100% : le podcast est passé entre les mains de deux réalisatrices (Camille et Alice), d’une ingénieure son (Edith Herregods) et d’une illustratrice (Théodora Jacobs). C’est beau.
