Ce week-end, c'était la 30ème édition de Couleur Café. On y retrouvait tous les ingrédients qui ont fait la renommée du festival: une atmosphère chill, familiale, de nombreuses animations et une programmation de folie. Retour sur les meilleurs moments.
Bruxelles a vibré aux sons des musiques du monde entier le week-end dernier à Couleur Café. Et même la canicule n’a pas réussi à décourager les festivaliers. Ils étaient près de 23 000 à se rassembler chaque jour sur la pelouse du parc d’Osseghem, à deux pas de l’Atomium.
Pendant trois jours, on a voyagé du Mali aux Etats-Unis en passant par la Jamaïque et le Nigéria. Entre deux concerts, on a filé à la Rue du Bien Manger pour découvrir les spécialités de plus de 40 restaurants. Au programme? Une cuisine aussi diverse que la programmation du festival. Burgers, fish & chips, nourriture vegan et insectes comestibles, il y en avait vraiment pour tous les goûts.
Dans les allées du parc, impossible de passer à côté du groupe de musiciens gnawa Black Koyo ou des Unicum Brassband. Accompagnés de leurs danseuses, ces percussionnistes néerlandais aux sonorités caribéennes ont véritablement électrisé les festivaliers.
Des performances inoubliables
Côté concert, on retiendra la performance de Zwangere Guy. En une heure, le rappeur bruxellois a réussi à réunir la fine fleur de la scène musicale belge. Le 77, Darrell Cole, Blu Samu et même Selah Sue étaient de la partie pour nous offrir un show mémorable.
Pour clôturer ce premier jour, on a foncé direction le concert du chanteur Wizkid. Sûrement le live le plus enthousiasmant du festival. Le nigérian a mis le feu à la Green Stage grâce à des tubes comme Daddy Yo ou Ojuelegba.
Quant au samedi, c’est le show de Craig David qui a retenu notre attention. Il présentait TS5, un concept où il est à la fois dj et chanteur. Entre une sélection de tubes intemporels comme No scrubs des TLC ou Show me love de Robin S, l’artiste interprétait les titres de ses derniers albums, pour finir en apothéose avec son classique Seven Days.
On retiendra aussi la belle performance du duo de rappeuses new-yorkaises Oshun et du bruxellois Hamza accompagné de son complice Nico Bellagio.
At last but not least, le dimanche était sans doute le jour le plus attendu. On y retrouvait l’ADN plus “musiques du monde” du Couleur Café avec l’artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly, le nouveau roi du reggae Protoje ou les congolais de KOKOKO !.
Nous, on se souviendra surtout du live de la jeune Sampa the Great, une véritable bombe d'énergie aux nombreuses influences culturelles. Pourtant, le moment le plus marquant du festival reste sans conteste le concert Ms. Lauryn Hill. Mémorable pour des bonnes et des mauvaises raisons. Fidèle à sa réputation, la diva a fait patienter le public pendant près d’une heure et même l'incroyable énergie de sa djette n’a pas réussi à étouffer les contestations des festivaliers. Mais dès son entrée sur scène, la chanteuse a rappelé à tout le monde pourquoi elle était encore la Queen de la soul et du hip-hop. Pendant toute sa prestation, l’artiste a démontré l'étendue de son talent. Une voix, un groove toujours intacts et des chansons véritablement intemporelles. Est-ce que ça valait le coup d’attendre ? Définitivement OUI.
Rendez-vous l'année prochaine du 26 au 28 juin pour la 31ème édition!
Plus d'informations : https://www.couleurcafe.be/fr/
Charlotte Médot ( stagiaire)
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