La parité pour de vrai

« Je suis issu d’une famille de six enfants : trois garçons et trois filles et ma mère, tout comme mon père travaillait. Ça a construit chez moi une évidence : le plafond de verre est une hérésie. Les femmes intelligentes, travailleuses, brillantes, motivées, sortant des mêmes universités et des mêmes filières que les hommes n’ont pas à être confrontées à des discriminations dans le cadre de leurs fonctions. Elles ne doivent pas être freinées. »

Et pour passer en force cette évidence auprès des entreprises qui ne sont pas prêtes à reconnaitre les compétences des femmes ?
« Les quotas prennent là tout leur sens », poursuit Jef Van In. « Je suis un partisan des quotas dans toutes les grandes entreprises. On préfèrerait tous s’en passer, utiliser d’autres moyens pour parvenir à l’égalité et à la parité, mais pour l’heure, c’est un outil nécessaire pour atteindre des changements structurels et éradiquer le sexisme. »