Quand il a fallu choisir des égéries pour la nouvelle campagne de sa collection Lucky Move, Valeria Messika a été audacieuse : mélanger trois icônes contemporaines à la personnalité affirmée et au caractère bien trempé.
Qu’est-ce qui différencie Kate Moss, Sylvia Hoeks, et Joans Smalls ? Procédons par élimination. Elles sont splendides, charismatiques, médiatisées, sexy, certes, cela les unit, mais elles ont des histoires très différentes.
L’Anglaise, Kate Moss à 45 ans est l’idole ultime de la mode qui n’a plus rien à prouver. Son côté rock, ses frasques, sa vie en ont fait une légende. Joan Smalls, le super-model portoricain de 31 ans a bravé les obstacles imposés aux mannequins de couleur pour se hisser au sommet. Silvia Hoeks, l’actrice néerlandaise de 36 ans, est une héroïne de films d’action, androgyne, forte, c’est la beauté disruptive du groupe. Ces nanas-là ne sont pas des minettes de 20 ans, elles ont de l’expérience et portent leur histoire dans cette campagne orchestrée par le célèbre duo de photographe Mert & Marcus.
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«Je voulais créer un trio de filles, un gang qui représenterait les femmes dans leur diversité et chacune d'entre elles, quel que soit son âge, incarnerait une sorte de beauté», explique Valérie Messika. Une idée qui fait sens quand on parle de bijoux, accessoires intimes par excellence, qui font ressortir notre personnalité. Avec la collection « Lucky Move », la créatrice française challenge sa célèbre ligne Move. Dans cette nouvelle version, on découvre des médaillons portés comme des talismans, des pendentifs XXL à géométrie variable et à combiner à l’infini.
Chacune des muses se l’est appropriée. « Mes bijoux doivent me faire sentir que je suis unique » explique Joan Smalls . « Ils doivent accentuer ma couleur de peau, c’est une part entière de mon style. Mais il ne faut pas les prendre trop au sérieux : les mélanger, s’amuser avec, en faire son propre statement. J’adore porter cette collection quand je suis moins habillée pour élever mon look. » Au-delà du bijou, la campagne traduit l’énergie qui se dégage du trio. « Quand je nous regarde toutes les trois, nous sommes très différentes. J’aime l’idée que nous représentions chacune une facette de Messika. La beauté, le sexe, l’élégance, le romantisme, la force, la dureté, l’humour. Notre combinaison apporte beaucoup de couleurs » explique Sylvia Hoeks.
C’est une collection piquante faite de mousquetons et de chaînes. La marque annonce sans détour que la tendance n’est plus au conformisme, au lisse, au petit. Elle accueille le maximalisme, le tempérament, la versatilité, le hasard et, qui sait… la chance ?
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