Cette année plus que jamais, ce sont des actrices, productrices et réalisatrices qui sont à l’origine des histoires les plus réjouissantes, bouleversantes ou glaçantes du petit écran. Coup d’œil sur les dernières séries imaginées par des femmes qui crèvent l’écran.
Little Fires Everywhere (Hulu)
Chaud ! Ça vient de sortir et c’est produit par Hello Sunshine, la boite de Reese Witherspoon — déjà à l’origine de « Big Little Lies » et plus récemment « The Morning Show ». Et puisque tout ce que touche la productrice se transforme en or, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas avec « Little Fires Everywhere », que diffuse Hulu. Cette nouvelle venue parmi les séries du moment rassemble à l’écran Reese Witherspoon et Kerry Washington — « Scandal » — est l’adaptation d’un livre de Celeste Ng : l’histoire de deux femmes de milieux totalement différents, Mia Richardson et Elena Warren, qu’un terrible secret va monter l’une contre l’autre jusqu’au drame.
Run (HBO)
Il suffit de prononcer le nom de Phoebe Waller-Bridge pour nous donner envie de dérouler un plaid et attraper un sachet de popcorn : toute série passée entre ses doigts de fée se doit d’être binge-watchée immédiatement. C'est donc le cas de « Run », une comédie noire qu’elle produit et dans laquelle on retrouve la non moins extraordinaire Merritt Wever (« Fargo », « Nurse Jackie ») dans le rôle principal, et Vicky Jones à la réalisation. Une vieille histoire d’amour qui se rappelle à Ruby dans un message comprenant le seul mot « Run » et qui l’oblige à tout plaquer pour traverser les États-Unis avec son petit ami de l’époque.
Unorthodox (Netflix)
C’est la sensation de ces dernières semaines : la série Netflix « Unorthodox » est bouleversante et son actrice principale, Shira Haas, magnétique. Le temps de quatre épisodes, les créatrices Anna Winger (« Deutschland 83 ») et Alexa Karolinski nous plongent dans une communauté de juifs hassidiques new-yorkais, à travers la fuite de l’une d’entre eux : la jeune Etsy. Une série entre les États-Unis et l’Allemagne, flashbacks du passé et présent à inventer, inspirée de l’autobiographie de Deborah Feldman, elle-même issue d’une famille juive orthodoxe.
High Fidelity (HBO)
Les adaptations de livres sont nombreuses cette année, et « High Fidelity » n’échappe pas à la règle. Mais la série va encore un peu plus loin, puisqu’elle a déjà connu une vie au cinéma : dans cette première version, un propriétaire de magasin de disques décide de rendre visite à cinq exs après avoir rompu avec sa petite amie. Sa mission : comprendre pourquoi sa vie sentimentale est un désastre. Dans l’interprétation télévisée, c’est Zoë Kravitz qui reprend le rôle de John Cusack, pour une vision plus féminine et progressiste de ce à quoi pouvait ressembler une comédie romantique des années 2000.
Betty (HBO)
Elles ont cette attraction que suscitent les casse-cous, et la tendresse qu’inspirent celles pour qui l’amitié vaut plus que tout. « Betty » — dont la date de sortie est prévue pour le 1er mai — est le spin-off du film indépendant « Skate Kitchen », qui suit le quotidien romancé d’un véritable crew de jeunes skateuses à New York. Dans cette mini-série diffusée par HBO, la plupart des actrices improvisées reprennent leur rôle pour s’attaquer toujours plus à la misogynie de leur milieu.
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