DJ, productrice de musique et illustratrice, Estella Boersma est une jeune femme de 21 ans pleine de passion(s). Interview avec le mannequin hollandais choisi pour incarner le nouveau parfum de Nina Ricci.
Comment as-tu été repérée ?
Par chance ! Je roulais à vélo sur les canaux pour me rendre au lycée quand j’ai été repérée. Je me suis dit “Pourquoi pas ?” et voilà où j’en suis aujourd’hui !
C’était un rêve pour toi le mannequinat ?
Avant de commencer le mannequinat, je voulais devenir dessinatrice de bande dessinée. Ensuite lorsque tout a commencé, j’ai découvert que j’aimais vraiment ce métier. Ce n’est pas seulement un travail, c’est aussi une incroyable façon de voyager, de rencontrer des gens et de construire des projets créatifs avec différentes équipes.
Avais-tu des préjugés sur l’industrie de la mode avant d’y mettre les pieds ?
Je n’avais que 14 ans lorsque j’ai passé ma première séance de test pour un shooting, je pense que j’étais alors trop jeune pour avoir des préjugés sur n’importe quelle industrie (rires). Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais tout ce qui m’est arrivé depuis le début jusqu’à aujourd’hui a été génial la plupart du temps.
Débuter dans le monde de la mode à un jeune âge n’est pas toujours facile. Qu’est-ce qui a été le plus compliqué pour toi ?
Facile, ce n’était certainement pas le cas, mais amusant évidemment ! S’il devait y avoir une partie plus difficile, c’était de rater la vie normale au lycée.
Que ferais-tu si tu n’étais pas mannequin ?
Maintenant ? Je pense que je mettrai toute mon énergie dans la création de musique et d’arts visuels ! Je ne sais pas exactement où je serais et de quelle manière je le ferais, mais je sais pertinemment que ce serait dans cette direction.
Tu es également DJ et productrice. D’où te vient cette passion pour la musique ?
J’ai toujours aimé la musique électronique. En grandissant, mes parents mettaient l’hymne de Sensation (Sensation est une immense fête électro qui a lieu chaque année à Amsterdam, NDLR) et je dansais dessus tout le temps ! Depuis, je rêvais d’avoir 18 ans pour pouvoir y aller aussi. Puis, je suis allée à ma toute première rave underground, j’ai découvert l’étendue de la scène électro et j’ai commencé à vraiment adorer ce milieu. Le monde de la dance music donne au public un sentiment de liberté. Je voulais moi aussi pouvoir offrir aux gens la “nuit de leur vie”, alors j’ai commencé à travailler là-dessus.
À seulement 21 ans, tu as déjà défilé pour de grandes maisons de couture. Quel objectif aimerais-tu atteindre dans ta carrière professionnelle?
Ce qui serait incroyable, ce serait de faire une sorte de collaboration audiovisuelle avec quelqu’un de l’industrie, quelque chose qui pourrait combiner mode et musique.
Quel est ton meilleur souvenir jusqu’à présent ?
Quand j’étais enfant, mon père m’emmenait faire des promenades sur son Solex – un scooter électrique de la vieille école – c’était la meilleure chose qui soit !
Quels sont tes spots préférés à Amsterdam ?
Les disquaires Bordello et Killacutz. Ils ont une collection incroyable. J’aime aussi aller à Winkel43 pour une excellente tarte aux pommes.
Qui sont tes modèles dans la vie ? Qui admires-tu ?
Il n’y a pas une personne en particulier que j’admire. Il y a tellement d’artistes qui sont allés si loin en faisant ce qu’ils aiment, et je respecte vraiment ça. Il y a des gens qui m’inspirent aussi, comme la résistance underground de la vieille école, ou des photographes comme Helmut Newton. Cela restera toujours intemporel.
Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?
“Kill them with kindness”, c’est ce que ma mère me dit toujours.
Quelle est ta devise dans la vie ?
Ne pensez pas trop, mais faites-le.
Estella Boersma en coulisses de la campagne du nouveau parfum Nina Rose.
Quelles sont les petites choses qui te font voir “la vie en rose”?
Écrire de la musique et flâner chez des disquaires en ville. J’adore me promener, prendre un café. J’emporte toujours mon carnet de croquis pour dessiner, c’est tellement bon pour l’esprit.
T’attendais-tu as tout cela lorsque tu es devenue égérie du parfum Nina en 2018 ?
Lorsque Nina Ricci Parfums m’a demandé d’incarner Nina, la première princesse des Belles de Nina, j’ai directement été très enthousiaste à l’idée de travailler avec cette marque. J’ai découvert Nina, je suis tombée amoureuse du projet et de ce parfum. C’est une belle rencontre et je suis incroyablement fière de faire partie de cette histoire. En 2020, nous ouvrons un nouveau chapitre avec Nina Rose, la fragrance acidulée douce et fraîche parfaite pour l’été.
Que représente Nina Ricci pour toi ?
C’est une belle maison de luxe “à la Française”. Nina Ricci s’est concentrée sur la beauté et la féminité pour inspirer les femmes. La marque a su faire avancer la mode et, en même temps, introduit le parfum comme accessoire de mode pour s’adapter au style et à la personnalité d’une femme. J’aime le fait que Nina Ricci ait pu créer une nouvelle façon de pour les femmes d’avoir confiance en elles et leur ait donner un nouvel accessoire, qui ferait progresser non seulement leur sens de la mode, mais aussi elles-mêmes. Un parfum Nina Ricci, pour moi, est comme une extension de la personnalité d’une femme.
Le parfum : Nina Rose
Une nouvelle pomme s’ajoute à l’histoire des parfums Nina Ricci. Et pour la première fois, le célèbre flacon se couvre d’un joli rose poudré. À l’intérieur, une fragrance lumineuse, florale et rafraîchissante mêlant des notes fruitées de bergamote, citron, et poire, des notes florales de fleur d’oranger, jasmin et néroli ainsi qu’un nuage de bois de cèdre et de musc. Un bouquet de fleurs printanier imaginé par Olivier Cresp, parfait pour nous accompagner tout l’été et nous faire voir la vie en rose.
Eau de toilette Nina Rose
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