Après le Sénégal, le Mexique, le Portugal ou encore les Philippines, c'est à la Ville Lumière que Christian Louboutin dédie son nouveau cabas. Une véritable déclaration d'amour à sa ville natale, celle des amoureux, des poètes et des chanteurs.
« L’année parisienne »
Pour le cinquième modèle de la série cabas, Christian Louboutin a jeté son dévolu sur la capitale française. Un hommage certain à Paris, cette ville qui l'inspire depuis toujours. Au sein de la maison, l'année 2020 est même officieusement surnommée « l'année parisienne ». Un sobriquet d'autant plus approprié que cette année marque l’ouverture d’une rétrospective consacrée à l’univers créatif de Christian au fameux musée du Palais de la Porte Dorée. « Paris est ma muse ultime. C’est l’une des villes les plus visitées au monde, avec une architecture parmi les plus grandioses. Avec le CABARAPARIS, j’ai voulu saisir l’esprit fantastique de la capitale, ne pas l’ancrer dans la réalité », explique le créateur français.
Une collaboration
Lors des éditions précédentes, le créateur mettait en valeur le travail d'artisans. Cette année, Christian Louboutin a choisi de collaborer avec un artiste. Un précieux travail confié à Hélène Tran, une illustratrice franco-vietnamienne et amie de longue date. Sa mission : capturer l'essence de la Ville de Paris.
« Sur le plan créatif, nous sommes sur la même longueur d’onde. La collaboration a commencé par une discussion, puis je lui ai donné carte blanche. C’est une artiste, mais elle est aussi artisane car son travail présente un côté très technique. Nous partageons cette vision du Paris imaginaire, une sorte de version rêvée de la ville. J’aime la façon dont elle parvient à insuffler la vie à ces personnages typiquement parisiens et sa manière d’évoquer l’essence de Paris en quelques coups de pinceau. »
Par ailleurs, la Maison a collaboré avec la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet de la Vocation. Une institution encadrant chaque année 25 personnes dans leurs secteurs respectifs. Un don sera effectué en décembre 2020.
Les deux visages de Paris
Le Cabaraparis se décline en deux versions : le jour et la nuit parisienne. Au travers de saynètes, chaque sac rend hommages aux grands moments et monuments de la capitale. Le cabas JOUR donne à voir, entre autres, un escarpin Corset géant présidant majestueusement sur les bijoutiers de la fameuse place Vendôme. Tandis que le Cabaraparis NUIT nous plonge en plein cabaret. La collection sera disponible dès juillet. Dans certaines boutiques, une collection capsule de souliers intitulée «Paris» sera également présentée et comprendra cinq modèles pour femmes et trois pour hommes.
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