Karlie Kloss, mannequin américaine de 28 ans, prête son aura à la nouvelle eau de parfum légère Good Girl de Carolina Herrera en devenant égérie. Elle a pris le temps de répondre à quelques questions sur le parfum, la marque et de nous confier ses engagements pour améliorer la condition des femmes dans le monde.

– Par le passé, vous avez réalisé plusieurs ouvertures de défilés de mode de Carolina Herrera, que signifie la marque pour vous ?
Karlie Kloss : Élégance naturelle, chic sans effort et intégrité. Travailler avec Carolina Herrera et Carolina Herrera de Baez m’a fait prendre conscience de l’importance du patrimoine et d’être fidèle à ses valeurs. Je suis d’accord avec l’idée de Carolina Herrera selon laquelle la mode devrait être une expression de soi-même. Quand je pense à New York, c’est Carolina Herrera qui me vient à l’esprit. Elle incarne New York avec sa confiance et son style incomparable.

Comment définiriez-vous l’esprit de cette nouvelle création olfactive Good Girl eau de parfum légère ?
Karlie Kloss : Good Girl parle d’empowerment, d’oser être rebelle et de mystère féminin. Ce parfum me rappelle que s’amuser et enfreindre les règles, c’est bien parfois. La perfection vient du fait de nous permettre d’être ce que nous voulons être.

Flacon emblématique du parfum Good Girl de Carolina Herrera.

Flacon emblématique du parfum Good Girl de Carolina Herrera. Ici, la pointe du flacon en forme d’escarpin est transparente pour symboliser la légèreté de la fragrance.

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– New York est aussi énergique que ce parfum, quels sont les lieux de la Grosse Pomme qui t’inspirent et te font vibrer ?
Karlie Kloss : New York est une source d’inspiration constante. Il y a de l’inspiration partout si vous y êtes ouvert. Il se passe toujours quelque chose et l’énergie de cette ville est contagieuse. J’adore The Little Cupcake Shop, The Whitney et Central Park.

– Vous avez couru le marathon de New York … Comment vous êtes-vous préparée ? Comment vous êtes-vous sentie en accomplissant cet exploit sportif ?
En grandissant, j’étais vraiment athlétique et je pratiquais tous les sports, mais je détestais courir. Chaque année à l’école, nous étions chronométrés pour une course. C’était le pire jour de l’année … mais maintenant je l’adore ! Lorsque je voyage pendant les fashion weeks, j’emporte toujours mes chaussures de course. J’essaie de courir à l’extérieur ou de faire de l’exercice dans la salle de sport de l’hôtel. Courir le marathon de New York a été la chose la plus difficile que j’ai jamais faite … Mais j’ai terminé la course. Parce que vous savez quoi ? C’est tout autant un challenge mental que physique.

– En parlant d’empowerment, vous vous engagez à éduquer et à améliorer la vie des femmes. Votre activisme social en faveur des jeunes femmes par le biais de Kode With Karlie garantit des bourses en codage informatique afin de leur offrir plus d’autonomie. Pouvez-vous parler un peu de ce projet et de ce qu’il signifie pour vous ?

Karlie Kloss : Il y a tellement de potentiel avec le code et pas assez d’opportunités pour les filles d’avoir accès à cet apprentissage. Je crois que la technologie et les industries créatives sont très alignées. Le code est le langage secret qui construit toute l’architecture numérique pour tout ce sur quoi nous comptons. Il touche tous les secteurs, il est donc essentiel que notre prochaine génération puisse utiliser le code pour construire et façonner notre avenir.

– Votre projet de codage pour les filles lutte pour l’égalité des droits. Quand avez-vous décidé qu’il était important pour vous de faire une différence ?
Karlie Kloss : J’ai réalisé que quelqu’un devrait pousser les filles dans cette direction et ouvrir les yeux sur les façons créatives d’appliquer le code. Grâce au code, les barrières sont tombées. C’est passionnant parce que vous pouvez avoir une idée et la transformer en quelque chose de réel, et qui peut évoluer. Une jeune fille de 26 ans peut gagner en autonomie et créer quelque chose qui lui appartient grâce au code. C’est un réel pouvoir. C’est vraiment excitant car tout est possible.

– En dehors de votre carrière de mannequin et de votre travail caritatif, vous êtes également retournée étudier à l’Université de New York, pourquoi avez-vous décidé de reprendre des études en  l’informatique ?
Karlie Kloss : Après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires, j’étais pleinement concentrée sur ma carrière de mannequin. Je voyageais beaucoup, et après un certain temps, j’ai eu l’impression de ne pas investir suffisamment de temps en moi-même et notamment dans mes études. J’adore la mode mais je suis une véritable nerd dans mon cœur. J’ai toujours aimé la science et j’ai toujours voulu comprendre comment les choses fonctionnent. J’ai rencontré quelqu’un qui enseigne le codage lorsque j’ai suivi mon premier cours de codage à la Flatiron School. Je cherchais quelque chose de nouveau à apprendre, un nouveau défi pour me prouver que j’étais capable de le relever. Je ne suis pas nécessairement entrée dans cette classe de codage avec l’intention de faire quoi que ce soit avec ce diplôme, mais cela m’a ouvert les yeux sur la puissance de cet outil, et ce qui m’a inspirée pour lancer Kode With Klossy un an plus tard.

– Vous avez été découverte très jeune, à 13 ans, aviez-vous envie de devenir mannequin quand vous étiez petite ? Quel était votre job de rêve ? Avez-vous toujours voulu être un top model ?
Karlie Kloss : Je n’ai jamais pensé à suivre la carrière de mannequin car je n’ai jamais su que ce métier existait ! Je connaissais Naomi Campbell, Claudia Schiffer et Christy Turlington, mais cela me semblait hors d’atteinte. Mais je suis devenue fan de ce travail dès j’ai commencé. C’était en 2008 et j’avais 15 ans quand j’ai été bookée pour la Fashion Week de New York. J’avais mes talons hauts et une petite robe noire que ma mère m’avait achetée, qui est devenue plus tard un de mes porte-bonheur que je continuais à porter encore et encore lors des castings.

© Presse - Karlie Kloss pour Carolina Herrera.

© Presse – Karlie Kloss pour Carolina Herrera.

– Quelles sont les leçons que vous avez tirées du monde de la mode et de vos expériences en mannequinat?
Karlie Kloss : Les 10 dernières années ont été une expérience incroyable. J’ai beaucoup appris des voyages que j’ai fait, des équipes avec lesquelles j’ai travaillé et de cette industrie vraiment créative dans laquelle j’ai pu apprendre tellement de choses. Ce fut une expérience révélatrice qui m’a appris que s’amuser en faisant son  travail ne signifie pas que vous ne le prenez pas au sérieux.

– À l’école, vous étiez considérée comme une jeune fille étrange car vous étiez  très grande, plus grande encore que le professeur. C’était une période difficile de votre vie ? Qu’avez-vous envie de dire  à toutes ces filles et ces garçons qui sont traités différemment en raison de leur apparence ?
Karlie Kloss : Être une fille de 13 ans est difficile. Il y a une pression pour s’intégrer et je me suis toujours sentie bizarre. Venir à New York et travailler dans la mode m’a beaucoup aidée. J’étais appréciée pour ce qui me rendait différente justement, alors j’ai appris à m’apprécier. Je suis restée fidèle à moi-même, même si cela signifie être différente.

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