Depuis bientôt 3 ans, Alicia Dubois crée avec sa marque Maison Vitola des chevalières unisexes avec trois mots d’ordres : la famille, le partage et l’héritage. Rencontre.
Pouvez-vous nous raconter votre histoire et votre vie professionnelle avant de créer Maison Vitola ?
Je suis née en France à Valenciennes et suis arrivée en Belgique à l’âge de 5 ans. Mon parcours est un peu atypique, je viens d’une famille de commerçants artisans coiffeurs, qui m’ont transmis les valeurs de l’artisanat. Ayant baigné dans le milieu de la coiffure et du maquillage, mes années d’expériences m’ont permis de travailler sur de beaux projets en tant que directrice artistique et aussi sur l’identité visuelle de différents artistes.
Ayant pris conscience que les accessoires jouaient un rôle important sur l’image, cela m’a donné envie d’aller plus loin et de donner une autre dimension aux bijoux tout en amplifiant leur valeur sentimentale.
Quel est le concept de Maison Vitola, et quand avez-vous créé la marque ?
La marque fût lancée le 6 avril 2018. Le concept est de pouvoir obtenir une chevalière entièrement personnalisée avec le visage et l’alliage de son choix. Mais surtout, de transmettre un héritage, un bijou sur plusieurs générations en remplaçant une armoirie ou emblème par un visage.
Quelles ont été vos inspirations ?
Petite, j’étais fascinée par l’univers du bijou. Ma mère raconte qu’elle m’a appris à marcher en balançant devant moi des colliers brillant et scintillant. Mon père étant fumeur de cigares, je m’amusais à transformer ses bagues de papier en bijoux colorés dont je m’ornais tous les doigts.
Y’a-t’il un message que vous souhaitez faire passer à travers Maison Vitola ?
Le message est de garder son empreinte familiale sur soi, son héritage ou une personne qui nous est chère. « On sait qui l’on est quand on sait d’où l’on vient. »
Pourquoi la chevalière en particulier ?
Car c’est un bijou de transmission, intemporel, androgyne et terriblement mode.
Pouvez-vous nous parler de la confection de vos pièces ? D’où viennent les matériaux ?
Toutes nos pièces sont d’abord réalisées en maquette par impression 3D, de là né un moule qui sera ensuite coulé et la pièce sortante sera polie. Ces deux opérations sont successivement effectuées à Anvers puis à Courcelles dans l’atelier des frères Kurnaz avec qui nous travaillons en étroite collaboration. Il me tient à cœur de travailler avec des artisans et leurs matériaux en Belgique. Les matériaux que nous proposons sont de l’or et de l’argent.
Vous proposez la création de chevalières personnalisées, pouvez-vous nous en parler plus précisément ?
Après un premier contact avec le client il est important pour nous de connaître ses envies avant de penser à la conception, la deuxième étape est de se procurer plusieurs images du visage qui sera au centre du bijou, le choix de l’alliage de celui-ci, du corps de bague ainsi que le choix des roses décoratives. En effet, nous pouvons mixer les options pour créer un maximum de personnalisation. Viens également la possibilité de personnaliser le médaillon central avec des pierres précieuses, de la résine, etc.
Avez-vous d’autres aspirations ou d’autres projets pour plus tard ?
Evidemment nous travaillons sur de nouveaux supports afin de pouvoir satisfaire les demandes de plus en plus nombreuses et d’élargir le choix des personnalisations. Nous nous penchons également sur une éventuelle collaboration avec des artistes. Alors restez connectés pour les projets à venir.
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