Artiste peintre franco-belge, Benjamin Spark est le premier artiste belge vendu en token. Exposant déjà ses oeuvres d’art dans deux galeries, il a voulu tester cette nouvelle façon de vendre et de créer. Cryptomonnaie, token et blockchain, on vous dévoile tout sur ce nouvel éco-système révolutionnaire et sur le succès grandissant de l’artiste.
Qui est Benjamin Spark ?
Benjamin Spark est un artiste peintre franco-belge dont le langage visuel échantillonne librement l’histoire de l’art et la culture populaire, redéployant des styles et des genres canonisés aux côtés de graphismes empruntés aux sous-cultures de la jeunesse et au grand public commercial. Ses oeuvres s’inspirent à la fois du street art et du pop art. En effet, il aime mélanger des personnages de bande dessinée, tels que les stars de Disney et les personnages de la bande-dessinée franco-belge, avec des citations d’artistes et des paroles de chansons ainsi que des images inspirées par le graffiti, les logos, les jeux vidéos, la publicité et l’histoire de l’art. Il se plaît à bouleverser l’univers enfermé de la bande dessinée en salissant et en dégradant ses icônes par une attaque de graffitis à la bombe. “Je prends ces icônes et je les ridiculise, pour illustrer une sorte de désordre dans leur monde“, nous explique Benjamin. Des images découpées, modifiées et juxtaposées créent une composition narrative qui viennent exprimer les sentiments de l’artiste.
L’univers de la cryptomonnaie et du token
Possédant des cryptomonnaies depuis déjà 3 ans, Benjamin Spark devient le premier artiste belge à vendre ses oeuvres en token. Mais qu’est ce que le token ? On définit le token, ou “non fungible token“ (NFT), comme un actif numérique, un petit bout d’information, de code, qui vient se stocker dans la blockchain. Différent d’une cryptomonnaie, le NFT se compare à un “certificat d’authenticité digital” venant se graver dans le marbre de la blockchain qui est un système au sens de nouvel internet, à la fois sécurisé, centralisé et immuable. Cette technologie permet d’enregistrer de façon infalsifiable les données et transactions liées à un actif.
Mais quel est son intérêt ? Lorsqu’on achète une création numérique, le NFT, que l’on obtient avec de la cryptomonnaie, s’attache indéfiniment à l’oeuvre d’art, l’identifiant comme un titre de propriété. Dès lors, le token, ou “certificat d’authenticité digital”, va garantir son authenticité, à savoir sa date d’achat, son prix d’achat et le nom de la personne qui l’a vendue. Une quantité d’information qui va se graver automatiquement sur la blockchain. De ce fait, si l’on souhaite un jours la revendre, les futurs nouveaux acheteurs peuvent aisément tracer et authentifier la peinture et se garantir de son originalité grâce au NFT, au petit bout d’information, enregistré sur la blockchain. On est capable de tracer chaque achat et revente de la peinture dans le monde entier pendant une éternité…
Pour Benjamin Spark, il s’agit d’une révolution technologique, d’un nouvel éco-système comprenant la cryptomonnaie, le NFT et la blockchain. “On voit l’avènement d’une nouvelle monnaie, d’une nouvelle sorte de propriété, d’un nouvel internet mais aussi l’apparition de nouveaux acteurs, de nouvelles oeuvres (digitales), de nouveaux artistes et d’une nouvelle façon de créer. C’est une nouvelle civilisation qui commence. Il y a un véritable marché qui se crée instantanément car grâce à la blockchain qui est devenu un système de confiance mondialisé nous garantissant la traçabilité et l’authenticité de l’oeuvre, on peut acheter et revendre directement la peinture dans le monde entier en tout tranquillité. La révolution pour l’art, c’est qu’il devient très facile de posséder une oeuvre. Il suffit d’un clic pour l’acheter et d’un clic pour la revendre“. Du jamais vu !
Un artiste en plein essor
Ayant vendu sa première oeuvre d’art en token il y a 1 mois, il dépasse maintenant les 50 créations vendues en NFT. Exposant ses oeuvres d’art à la “Galerie Viktoria” à Bratislava et à “Viktoria’s Gallery” en Belgique, ces dernières sont également mises en vente sur des plateformes pour les cryptos actifs telles que OpenSea et Rarible: “Je propose deux sortes de NFT: des NFT adossés à un vrai tableau qu’on peut physiquement voir et acheter et je propose des NFT qui ne sont que digitaux, donc des oeuvres digitales qui n’existent que sur l’ordinateur“. Outre des images fixes en JPEG, Benjamin propose sur ces plateformes, depuis 15 jours, des images animées créées à partir de ses propres images. Son futur projet ? Organiser une exposition dans une galerie virtuelle sur le site decentraland.com. L’objectif est de se balader dans un monde virtuel, équivalent à ceux des jeux vidéos, dans lequel se trouve une galerie virtuelle où sont exposées les oeuvres digitales de Benjamin. Une expérience hors du commun à ne surtout pas rater !
Plus d’infos ?
Site internet : benjaminspark.com
À lire aussi
Anissa Kermiche : créatrice d’objets design ultra-féminins