Du 24 au 28 mars, la marque belge de chaussures de luxe Morobé tient salon à Maasmechelen Village. Une vente VIP qui annonce de très bonnes affaires pour les amoureux du soulier bien fait. Nous avons rencontré la créatrice Virginie Morobé qui nous présente son pop-up.

C’est au Salon, cet écrin très élégant qui accueille les marques belges et internationales à l’occasion de ventes exclusives à Maasmechelen Village, que nous découvrons l’univers de la créatrice, aménagé sur-mesure.

Les bonnes affaires de Morobé

Aaaah, la spontanéité de Virginie Morobé ! On avait presque oublié. C’est tellement rafraîchissant de voir la passion briller dans les yeux de cette grande dame de la chaussure. Depuis 2015 et le lancement de sa marque, elle n’a cessé de se lancer des challenges. Avec des pièces qui ont atteint leur apogée en qualité (les cuirs viennent d’Italie, les talons sont réalisés entièrement en Belgique de façon artisanale, etc.) et une identité forte, elle déménage ses ‘samples sales’ annuelles à Maasmechelen pour encore plus de confort pour ses clientes.

Comment est née cette idée de venir à Maasmechelen Village ?

Normalement, nous proposons des sample sales annuellement à Anvers et Maasmechelen nous a invités dans leur salon. Comme nous avons une belle ‘fan base’ dans le Limbourg et peu de points de vente, on s’est dit que le village si agréable, avec sa propreté, ses plantes, serait idéal pour une installation éphémère.

Quelles sont les bonnes affaires que l’y on trouve ?

Il y a les « samples », les pièces originales, au prix d’achat avec TVA, la collection de la saison passée à -30% et puis les prix sont dégressifs plus on remonte les collections: -60% et -70%. Et si vous avez un 39, c’est bingo parce qu’on a énormément de choix et même des échantillons de l’hiver 2021 ! (Rires)

Quand on regarde la boutique, on a un aperçu de l’évolution de la marque. Comment la décrivez-vous ?

C’est devenir adulte, « vallen en opstaan » en flamand. Ce n’est pas parce qu’on lance sa marque que l’on connaît tout de suite son identité. Même si c’est son nom sur la boîte. En tant que designer, j’ai aussi grandi. Il y a un peu plus de trois ans, nous avons trouvé notre signature avec le tressage en cuir. Une fois qu’on a trouvé notre voie, nous avons commencé à faire le design de nos talons, nos propres formes, nos moules, ça a été le déclencheur. Le design est beaucoup plus facile pour moi d’ailleurs aujourd’hui, car la direction est claire. Je poursuis ma route en faisant ce que je sens. Sans suivre les couleurs, sans écouter les tendances, j’écoute mon instinct et j’arrive malgré tout à faire en sorte que mes modèles restent dans l’air du temps. D’ailleurs, je ne m’inspire jamais de la mode ou des chaussures pour créer, mais de l’architecture, de l’art, d’un mot. Un créatif le reste partout et tout le temps.

morobé

Mule Morobé et le tressage du cuir signature

Quelle est l’identité de Morobé, puisque vous l’avez trouvée ?

C’est féminin. Fierce. Empowering, ça te donne de la force. Dans notre magasin à Anvers, quand je vois les femmes en train d’essayer nos chaussures, elles se grandissent devant le miroir et on voit qu’elles sont fières. C’est très très important. Ça me fait plaisir de rendre une femme plus « fierce ».

Quel conseil pour une femme qui entre ici, que doit-elle acheter ?

Une paire signature ! (Rires) c’est très facile. Nous avons des basiques, bien sûr, une bottine avec ou sans la signature, mais je trouve que quand tu achètes ta première paire de Morobé, ce doit être un classique qui reste toujours dans la collection. C’est intemporel ! Voilà, Marie !

Rendez-vous à Maasmechelen Village du 24 au 28 mars. Et après ? En boutique à Anvers et bientôt à Knokke. www.morobeshoes.com