Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la composition et de la sécurité des produits cosmétiques. Chaque année, les produits solaires bio font l’objet de nouvelles interrogations légitimes : leur innocuité est-elle véridique ? Sont-ils vraiment efficaces ? Quel est leur impact environnemental ?
Alors que les filtres chimiques viennent d’être dénoncés dans un certain nombre de formules de protection solaire synthétiques, une nouvelle étude a été menée sur les marques de protection solaire bio représentatives du marché français à savoir BioSolis, Acorelle, Cattier Paris, Omum, Pur Eden, Les Laboratoires de Biarritz, Alphanova Sun, Inavive Lab. Ces protections solaires certifiées bio n’utilisent que 2 filtres dits « minéraux » : le Dioxyde de Titane (TiO2) et l’Oxyde de Zinc (ZnO). Ces filtres sont les seuls filtres d’origine naturelle autorisés au niveau mondial, et dont l’efficacité et l’innocuité ont été validées. Le titane est parfois victime d’une mauvaise presse car son usage est décrié dans l’alimentaire ou dans certains produits inhalés, alors que, l’innocuité du titane et du zinc, utilisés comme filtres solaires naturels, a largement été démontrée au travers de
nombreuses publications scientifiques et par toutes les autorités françaises, européennes et mondiales.
Pour réaffirmer l’innocuité du Dioxyde de Titane et de l‘Oxyde de Zinc, le collectif des protections solaires bio a mandaté un laboratoire indépendant et procédé à une étude prouvant que les filtres solaires utilisés dans leurs crèmes solaires bio, restent à la surface de la peau et ne pénètrent pas la barrière cutanée. Et les résultats sont formels : cette étude menée sur nos produits de protection solaires met en évidence qu’aucun filtre solaire ne passe au travers de la peau. Nous savions depuis longtemps que les filtres minéraux restaient en surface pour réfléchir les UV, c’est d’ailleurs ce qui leur confère leur efficacité immédiate. Ces filtres minéraux ne présentent donc aucun risque de passage sanguin ni de présence dans l’organisme et sont donc de véritables alternatives saines et écologiques pour protéger la peau des effets néfastes du soleil.
FILTRES CHIMIQUES VS FILTRES MINÉRAUX
Filtres chimiques
« Les filtres solaires chimiques (issus de la pétrochimie) sont composés de molécules organiques qui captent les rayons UV, les convertissent en énergie inoffensive. Au contact des UV, ils subissent donc une transformation chimique qui leur permet d’être absorbés par la peau. » Ces filtres peuvent être allergisants, mais ils ne présentent pas de réels risques pour la santé. Par contre, ils ont un impact sur l’écosystème marin. Ils sont efficaces 30 minutes après l’application.
Filtres minéraux
« Les filtres solaires minéraux renferment deux substances inorganiques, comme le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc. Ils déposent une sorte de bouclier sur la peau, qui agit comme un miroir et assure la réflexion des UV. Ils présentent souvent l’inconvénient d’être plus épais – donc moins faciles à appliquer – et de laisser un film légèrement blanchâtre sur la peau. » Néanmoins, ils sont efficaces immédiatement, sont non allergènes et n’impactent pas directement les algues et les coraux.
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