En vacances, il y a celleux qui ne jurent que par les romans feel good, et celleux qui aspirent au grand frisson. Exit les séries true crime sur Netflix, on se plonge dans ces 9 polars tirés d’histoires vraies pour un été frémissant !
1. Gardez l’oeil ouvert de Victoria Charlton
« Gardez l’oeil ouvert : 15 affaires criminelles jamais résolues » de Victoria Charlton, Éditions de l’Homme
Plongez dans les énigmes les plus mystérieuses des 100 dernières années !
Après l’immense succès du tome 1 de Gardez l’oeil ouvert, la youtubeuse Victoria Charlton revient avec quinze histoires encore plus étranges et mystérieuses. Ce nouvel ouvrage explore des cas de disparitions et de meurtres irrésolus qui ont eu lieu aux quatre coins du monde, depuis plus d’une centaine d’années. Certaines affaires, connues du grand public, profitent d’un angle nouveau, puisque Victoria a travaillé en collaboration étroite avec les familles des disparus. Alors, croyez-vous à l’existence des doppelgängers ? Pensez-vous qu’un avion pourrait disparaître sans laisser de traces ? Ou qu’une petite fille pourrait se volatiliser pendant des semaines… avant qu’on ne la retrouve dans son lit ?
2. American Predator de Maureen Callahan
“American Predator” de Maureen Callahan, Vikings First Edition
C’est l’un des tueurs en série les plus terrifiants des États-Unis. Il a réellement existé, et pourtant, vous ignorez son nom… Pour l’instant. Sur la piste du tueur en série le plus insoupçonnable des États-Unis
Anchorage, sur les rivages glacés de l’Alaska. Dans la nuit du 2 février 2012, la jeune Samantha Koenig termine son service dans un petit kiosque à café, battu par la neige et le vent. Le lendemain, elle n’est toujours pas rentrée chez elle. Une caméra de surveillance apporte vite la réponse : on y voit clairement un inconnu emmener l’adolescente sous la menace. Commence alors une véritable chasse à l’homme, qui permet au FBI de mettre la main sur un suspect potentiel, Israel Keyes. Un homme qui semble pourtant au-delà de tout soupçon, un honnête travailleur, vivant seul avec sa fille.
À travers une enquête digne des meilleurs thrillers, Maureen Callahan retrace le parcours meurtrier d’un prédateur au modus operandi glaçant qui a sévi durant des années sur l’ensemble du territoire américain, sans jamais être inquiété.
3. Laëtitia d’Ivan Jablonska
« Laëtitia » d’Ivan Jablonka, Éditions Points
Laëtitia Perrais avait 18 ans et la vie devant elle. Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, elle a été enlevée. Puis tuée. Par la vague d’émotion sans précédent qu’il a soulevée, le fait divers est devenu une affaire d’État. À travers cette enquête de vie, Ivan Jablonka rend Laetitia à elle-même. À sa liberté et à sa dignité.
L’auteur a rencontré les proches de la jeune fille et les acteurs de l’enquête, avant d’assister au procès du meurtrier en 2015. Il a étudié le fait divers comme un objet d’histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer. Un des plus fascinants polars tirés d’histoires vraies.
4. Dévorer les ténèbres – la disparue de Tokyo de Richard Lloyd Parry
« Dévorer les ténèbres – la disparue de Tokyo » de Richard Lloyd Parry, Éditions 10/18
L’histoire vraie de Lucie Blackman, une Anglaise travaillant dans un bar à hôtesses de Roppongi, disparue en 2000, l’été de ses 21 ans. L’enquête des autorités japonaises étant sujette à caution, le journaliste s’immerge dans le Tokyo interlope pour découvrir ce qui lui est arrivé. Depuis l’industrie du sexe jusqu’au fonctionnement de la justice, il lève le voile sur une ville hantée par le mal.
5. L’Accusé de John Grisham
“L’Accusé” de John Grisham, Robert Laffont
Première incursion dans le domaine de la non-fiction pour l’ancien avocat John Grisham (The Client, Les Oubliée, L’Associé…). Ici, l’auteur s’attaque à une affaire réelle s’étant produite dans des circonstances tragiques. Il suit l’histoire d’une étoile montante du baseball américain, accusée puis condamnée pour viol et meurtre. Mais l’homme est innocent. L’ouvrage best-seller de Grisham raconte comment un homme accusé à tort peut devenir la victime du système judiciaire.
6. Les enfants perdus de St. Margaret d’Emily Gunnis
« Les enfants perdus de St. Margaret » d’Emily Gunnis, Éditions Préludes
Royaume-Uni, 1956. Ivy Jenkins est séparée de son premier enfant après avoir été internée de force au couvent de St. Margaret pour les mères célibataires. Des années plus tard, Samantha Harper, jeune journaliste, découvre les terribles conditions de vie dans ce lieu. Elle doit faire émerger la vérité avant que l’édifice ne soit démoli. Premier roman.
7. Négo de Laurent Combalbert
« Négo » de Laurent Combalbert, Édition Calmann Levy Noir
Stanislas de Monville est négociateur, à la tête de sa propre société. Il est contacté par Joshua qui lui propose une mission dans un projet ultra-secret de conservatoire de la biodiversité. D’abord méfiant, Stanislas se laisse emporter par la curiosité et découvre rapidement que ses employeurs sont prêts à tout pour arriver à leurs fins.
8. Tokyo Vice de Jake Adelstein
« Tokyo Vice » de Jake Adelstein, Éditions Points
« Vous supprimez cet article, ou c’est vous qu’on supprime. » Derrière la fumée de sa cigarette, Jake n’est pas vraiment en position de négocier. Premier journaliste occidental à travailler pour le quotidien japonais Yomiuri Shinbun, il court après les bons sujets. Et là, il en tient un. Un sérieux, un fumeux, un dangereux : le yakusa le plus célèbre du Japon s’est fait opérer secrètement aux États-Unis. L’article vaut son pesant d’or. La mafia japonaise le sait. Et elle ne fera pas de cadeau à Jake.
9. La malédiction du Cecil Hotel de Sonya Lwu
« La Malédiction du Cecil Hotel » de Sonya Lwu, Robert Laffont
héâtre d’une multitude de suicides, overdoses ou décès inexpliqués, le Cecil Hotel fut aussi lié à de célèbres affaires criminelles. Selon la rumeur, c’est là qu’aurait été vue pour la dernière fois en vie le Dahlia Noir, alias Elizabeth Short, retrouvée sauvagement assassinée en 1947.
Y logèrent aussi deux tueurs en série : Richard Ramirez, ” le Traqueur de la Nuit “, qui terrorisa Los Angeles dans les années 1980, et le journaliste autrichien Jack Unterweger, qui tua une dizaine de prostituées entre 1990 et 1992. Enfin, en 2013, le corps de l’étudiante canadienne Elisa Lam fut retrouvé dans un des réservoirs d’eau installés sur le toit.
Le Cecil Hotel est-il maudit ? Hanté ? Ce qui est certain, c’est que si un jour vous passez devant cet immense bâtiment de 14 étages, vous hésiterez à en pousser la porte…
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