On parle beaucoup des compléments alimentaires à prendre en hiver pour renforcer son organisme et combler les carences. Mais quels sont ceux à privilégier spécifiquement en été ? Camille Andrieu, responsable communication scientifique chez Nutri&Co nous répond.
Pour compenser les effets du soleil sur la peau :
“Outre le fait qu’il active notre synthèse de vitamine D essentielle à notre immunité, nos os et nos muscles, il n’en est pas moins responsable d’effets néfastes sur l’organisme. Coups de soleil, taches pigmentaires, mélanomes, lésions oculaires,… le soleil est loin d’être anodin”, explique Camille Andrieu.
Le soleil donne un joli hâle à notre peau. Mais il est surtout important de rappeler que le bronzage est avant tout une réaction de défense du corps face au rayonnement solaire. “Sous l’effet des UVB, les cellules de l’épiderme activent la synthèse de mélanine, un pigment qui colore la peau et qui la protège en absorbant l’énergie des rayons ultraviolets”, explique-t-elle. “Malgré l’action protectrice de la mélanine, la peau ne peut pas faire face à un excès d’UV. De nombreux dommages adviennent ainsi dans la peau, qui peuvent ensuite se voir en surface”.
Au niveau de l’épiderme, l’altération de la couche cornée et l’augmentation des pertes en eau favorisent la déshydratation. La surproduction de mélanine active quant à elle la formation de taches.
Au niveau du derme, on observe une dégradation des fibres de collagène et de la matrice extracellulaire (à l’origine de la densité de la peau) et un phénomène d’élastose (éclatement des fibres élastiques) ainsi que la formation de radicaux libres qui endommagent les cellules. C’est le combo “parfait” pour accélérer le vieillissement naturel et l’installation des signes visibles de l’âge : rides, perte de fermeté, relâchement, taches pigmentaires,…
Quels compléments alimentaires privilégier ?
1. L’antioxydant
L’indispensable pour lutter contre le trop-plein de radicaux libres générés par les UVs !
2. Le collagène
“Le collagène est une protéine structurelle majeure de l’organisme puisqu’elle représente 1⁄3 de l’ensemble des protéines du corps”, explique Camille. “Très présent dans la peau, on le retrouve aussi dans les os, ou le cartilage. À l’âge adulte, chaque année nous perdons naturellement 1% de notre capital collagène. À 80 ans, ce sont 75% de notre capital qui se sont envolés. Un apport en collagène permet donc de lutter contre la baisse de production naturelle de collagène par la peau et par le trop-plein de radicaux libres.
Pour compenser les effets du soleil sur les cheveux
De même que le soleil altère les cellules en surface de la peau, il abîme les écailles de la fibre capillaire et son film hydrolipidique protecteur. Et les dommages sont d’autant plus grands que l’exposition est importante : la kératine, protéine constitutive du cheveu, se dégrade, des brèches se forment, la fibre se dessèche et se fragilise, les cheveux deviennent cassants et rêches.
Quels compléments alimentaires privilégier ?
1. La biotine
La biotine va aider à renforcer la fibre capillaire et réduire la chute des cheveux. Pour des cheveux plus beaux et plus volumineux. Le complément renforce également les ongles.
Pour compenser le jet-lag des voyages
“Les effets du décalage horaire se caractérisent par des troubles du sommeil et de l’humeur, une fatigue extrême, des problèmes de concentration, un inconfort gastro-intestinal et une sensation de malaise général”, explique la spécialiste.
“En général, cette transition dure 4-5 jours, et les effets s’estompent doucement. Ce qui se joue : l’adaptation de notre horloge interne qui est régulée par la production d’hormones dépendantes des alternances de jour/lumière et nuit/obscurité. La nuit, l’obscurité stimule la synthèse de l’hormone du sommeil : la mélatonine. Pour aider notre organisme à s’adapter, il est possible d’agir sur les effets du décalage horaire par une supplémentation en mélatonine”.
Quels compléments alimentaires privilégier ?
1. La mélatonine
La prise de mélatonine sous formes de compléments alimentaires permet des effets visibles sur l’humeur, l’endormissement et la qualité du sommeil.
2. Le magnésium
Bien qu’il n’agisse pas spécifiquement sur les effets du décalage horaire, le magnésium est un élément essentiel à notre bien-être et une carence en magnésium peut nuire à la qualité du sommeil. Impliqué dans pas moins de 325 réactions biochimiques du corps humain, le magnésium contribue à de nombreuses fonctions de l’organisme : il possède, entre autres, un rôle-clé dans la régulation du stress et du sommeil.
Pour compenser l’effet d’un repas copieux
“La digestion est une étape cruciale dans notre alimentation et opère après chaque repas. Il s’agit d’un mécanisme complexe qui permet de dégrader les aliments que nous ingérons pour en assimiler les nutriments essentiels et éliminer ce qui doit l’être. Lors de ce processus, les enzymes digestives agissent à différents niveaux au cours du parcours des aliments pour les découper en macronutriments (glucides, protéines, lipides) pour en obtenir les micro nutriments assimilables par l’organisme.”
Quels compléments alimentaires privilégier ?
1. Les enzymes et pissenlit
Le mix Enzymes & Pissenlit répond à 2 problématiques majeures de la digestion : la digestion des repas copieux et l’intolérance aux produits laitiers.
Les enzymes actives facilitent la digestion : lipase, papaïne, protéase, amylase, cellulase, α-galactosidase et pissenlit. La lactase facilite la digestion de produits laitiers comme le lait, la crème, certains fromages ou encore des desserts lactés.
2. Les ferments lactiques
Le mix de ferments lactiques agit en soutien de la flore intestinale et du système immunitaire pour une bonne digestion.
3. Les fibres bio
Qui dit “bonne digestion” dit “apports en fibres suffisants”. Les fibres jouent un rôle central dans notre alimentation et notre santé. Elles ne sont pas des nutriments comme les autres puisqu’elles ne sont pas assimilées par notre organisme et n’apportent donc pas de calories. Pourtant, elles jouent un rôle central dans notre santé et notre digestion : certaines sont fermentées (digérées) par le microbiote quand d’autres facilitent le transit. Or, nous en consommons en moyenne 20g par jour, soit 10g de moins que la recommandation de l’ANSES.
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