C’est une réalité, les Belges protègent beaucoup trop peu leur peau contre les mauvais rayons du soleil. Il suffit de s’informer sur les recherches en cours et le nombre de patients atteints d’un cancer de la peau pour s’en convaincre. Des chiffres dramatiques qui augmentent fortement chaque année.

Maintenant que la crise liée au Coronavirus semble être sous contrôle, les dermatologues poussent eux aussi un soupir de soulagement. Pourquoi ? Car durant la pandémie, ils ont vu le nombre de leurs consultations diminuer d’un tiers, empêchant ainsi le dépistage d’un mélanome sur 5. Chaque année,  c’est pas moins de 42 000 cancers de la peau qui sont diagnostiqués rien qu’en Belgique.

Face à ces chiffres, Euromelanoma, réseau de dermatologues européens bénévoles présent dans 33 pays de l’Union européenne, invite à protéger correctement sa peau face au soleil, à pratiquer des auto-examens et à consulter rapidement un dermatologue en cas d’apparition de taches suspectes.

5 idées reçues sur le cancer de la peau

  1. À l’ombre = pas de protection solaire
    Faux. Même par temps moins chaud, les rayons UV peuvent nuire à votre peau. Les rayons du soleil sont certes beaucoup plus faibles à l’ombre, mais ils sont toujours présents. Vous courez donc un risque, surtout si vous êtes très sensible au soleil. Protégez-vous donc à tout moment, même lorsque vous n’êtes pas en plein soleil. Pour ce faire, appliquez de la crème solaire, couvrez votre peau et cherchez l’ombre.
  2. Pas de banc solaire = pas de cancer de la peau
    Le cancer de la peau ne touche pas seulement les personnes qui prennent le soleil ou utilisent des bancs solaires. D’autres facteurs peuvent également contribuer à un risque accru de développer un cancer de la peau. Pensez aux personnes qui exercent une activité à l’extérieur, à celles qui pratiquent des sports de plein air ou aux familles ayant des antécédents de mélanome. Tout le monde court le risque de développer un cancer de la peau. C’est précisément pour cela qu’il est important de se protéger correctement.
  3. Peau jeune = pas de risque de taches suspectes
    Il est vrai que les coups de soleil à un jeune âge augmentent le risque de cancer de la peau plus tard dans la vie. Mais c’est un mythe de penser que le cancer de la peau n’apparaît qu’à un âge plus avancé. Les jeunes adultes sont également de plus en plus nombreux à être diagnostiqués. Vous vous inquiétez à propos d’une tache suspecte ? Veillez dans ce cas à consulter votre médecin traitant ou votre dermatologue : le cancer de la peau est facile à soigner s’il est diagnostiqué à un stade précoce.
  4. Derrière une vitre = aucun danger pour votre peau
    Pas du tout. Même derrière une vitre, vous pouvez endommager votre peau. Le verre bloque une grande partie des rayons UVB, vous ne risquez donc pas de brûler facilement derrière une vitre. Mais le verre n’empêche pas les rayons UVA nocifs de passer et ce sont eux qui provoquent le vieillissement de la peau et jouent un rôle dans le développement du cancer de la peau.
  5. Type de peau foncée = moins de crème solaire
    Les types de peau plus foncés produisent davantage de mélanine, qui protège partiellement contre le soleil. Mais cela n’est pas suffisant et n’élimine pas le risque de cancer de la peau. Ces types de peau ont donc tout autant besoin d’un facteur de protection élevé. En outre, un facteur plus élevé ne signifie pas que vous êtes protégé plus longtemps ou que vous devez appliquer moins de crème. Si vous passez la journée à l’extérieur, il est préférable d’appliquer une nouvelle couche d’écran solaire (une lotion, une huile ou un spray) toutes les deux heures – quel que soit le facteur ou votre type de peau.

Sur www.euromelanoma.org, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur la manière de prévenir le cancer de la peau et de le déceler à un stade précoce.

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