On vous en parlait dans notre numéro spécial Stromae de novembre 2013 : la collection capsule signée MOSAERT sort ce mercredi 2 avril. Le Belge le plus connu au monde nous l’a présentée, accompagné de tout le collectif qui l’entoure.
Cette première capsule comprends des polos et des chaussettes, pour hommes, femmes et enfants, déclinés dans des wax mixés à un goût prononcé pour le dandysme anglais. Oui.
Le but du collectif, qui a déjà collaboré à la réalisation de l’identité visuelle du dernier album de Stromae, Racine Carrée ?
Créer une ligne de vêtements attrayants pour les hommes qui veulent porter des couleurs sans préjugés. Un postulat qui part du constat évident qu’une fille peut porter à peu près ce qu’elle veut (ici et maintenant, on s’entend), mais pour un garçon, ça n’est pas encore vrai, ou alors c’est Couture, c’est luxueux, c’est très cher. Du coup, les femmes ont quand même les leurs.
Le concept de MOSAERT est limpide : deux pièces, deux prix, plein d’imprimés qu’ils ont mis des heures et des nuits blanches à élaborer sur la charte graphique de quadrillage et perspectives isométriques. Oui. Il faut les voir, fiers comme Artaban, exhiber une feuille quadrillée genre papier millimétré d’écolier (pardon, pardon le collectif).
Ca coûte combien ?
Le polo, c’est 90€, les chaussettes, c’est 17 (oui, ça rime, on cause des nippes d’un poète moderne, on s’adapte).
MOSAERT, c’est qui ?
Le membre le plus emblématique du collectif, c’est STROMAE, c’est dans l’anagramme, pour ceux qui n’auraient pas encore tilté. Au stylisme, Coralie Barbier, pour le graphisme, les Bruxellois de la société Boldatwork, Luc Junior Tam pour la direction artistique, Thomas Van Cottom à la production exécutive, et pour manager l’ensemble, Dimitri Borrey. Toute l’équipe qui veillait déjà sur les tenues, les images, les visuels, les photos officielles de Racine Carrée. Ils le disent en choeurs : “C’est une histoire de rencontres. On a mis sur la tables nos influences, nos références, et on a mixé tout ça ensemble”. Cette notion de création collaborative, ils y tiennent, parce les uns sans les autres, ils n’auraient pas produit ce qu’ils appellent “de l’anti-marchandising”. Bien sûr, le lien avec la musique est incontournable. D’ailleurs Stromae souligne que Mosaert, c’est le cousin Flamand de Mozart. On rigole, c’est léger, le moment est convivial, les vêtements contiennent un certain camaïeu d’allégresse.
On la shoppe où, la capsule ?
A Bruxelles, chez Hunting and Collecting;
A Paris, chez Colette;
Online, ici.
Toute la collection est produite en Belgique, en France et au Portugal, en Europe donc, ce qui ne gâte rien. Sauf les futurs fans de Mosaert, qu’on attend nombreux. Minimum, au carré.