2. Une autre lubie d’écolo, cette mode éthique ?
En quelques années, notre relation à la mode a changé: plus besoin de payer des sommes à trois chiffres pour être à la mode, on file chez H&M, Zara, Mango ou encore Primark. Ce qui compte, c’est la nouveauté. Alors on achète, sans savoir ce que l’on consomme.
Une alternative parmi d’autres: la slow fashion. D’après Carole Crabbé, coordinatrice d’AchACT (association qui vise l’amélioration des conditions de travail dans l’industrie de l’habillement ), “il y a des créateurs éthiques qui respectent des critères bien définis liés à l’écologie et veulent diminuer l’empreinte écologique de leur production: matières écologiques, bio ou recyclées, processus de fabrication qui consomment moins d’eau, d’énergie et de transports. D’autres s’intéressent plutôt aux aspects sociaux: un salaire décent, le respect des droits des travailleurs, l’interdiction du travail des enfants”.