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4. Sans impact sur les grandes marques ?

Quand il y a pile un an, les ateliers de sous-traitance textile du Rana Plaza au Bangladesh s’effondrent et entraînent la mort de plus de 1100 personnes, c’est le choc. Si l’on sait depuis longtemps que les modes de production de nos sneakers, de nos t-shirts à 15€ ou de nos jeans sont louches, on en a maintenant le cœur net. Après l’indignation publique qui s’en est suivie, l’industrie textile a donc décidé de se bouger. “Tout le monde savait que ces bâtiments étaient précaires, il y avait un petit effondrement par semaine. À l’époque, l’accord pour l’inspection des usines avait seulement été signé par le groupe Calvin Klein-Tommy Hilfiger. Aujourd’hui, on en est à 150 signatures avec, par exemples, Mango, Primark et H&M”, explique Carole Crabbé.

Crédits: AchACT

Même s’il y a encore du chemin à faire au niveau des salaires et de la responsabilité (la question des indemnisations des victimes reste encore à régler), ça reste un bon départ. D’où viennent nos vêtements ? Comment sont-ils fabriqués ? C’est en se posant les bonnes questions qu’on va vers une consommation plus responsable, et que les grandes marques réagissent à notre demande. L’Institut Français de la Mode a interviewé une experte européenne sur la question:

Pour creuser le sujet des pratiques de grandes marques présentes sur le territoire belge: “Devenez achACTEURS”.