Les beaux jours signent le grand retour de la mobilité douce. Mais pour maximiser le plaisir en minimisant les risques d’accidents ou d’amendes, un petit rappel s’impose.
La flambée des prix des carburants, le beau temps et l’envie de faire un peu de sport : la circulation urbaine est prise d’assaut par de plus en plus de moyens de transport alternatifs, ce qui peut mener à une grande confusion et de gros coups de klaxon. Les fameuses trottinettes cristallisent d’ailleurs un peu les critiques ces derniers temps. Pourtant, une cohabitation paisible, safe et respectueuse est possible. La recette ? Une bonne connaissance de la loi, un poil de bon sens et une pincée de civisme.
Se déplacer à vélo ou en EDM
Malgré les avantages écologiques indéniables, les cyclistes restent des usagers très vulnérables, car peu visibles et peu protégés : 8 accidents de vélo sur 10 impliquent une voiture, et le risque de blessures graves est environ 23 fois plus élevé pour les cyclistes que pour les automobilistes. Pour les engins de déplacement motorisé (véhicules à moteur ne dépassant pas 25 km/h comme les trottinettes, monoroues, hoverboards ou autres gyropodes), les risques sont équivalents.
Où circuler ?
En vélo : s’il y a une piste cyclable, vous devez l’utiliser (en faisant toujours attention aux autres usagers) ! S’il n’y en a pas, vous pouvez circuler sur la chaussée, à droite, à un mètre du bord ou des véhicules en stationnement. Les kids peuvent rouler au pas sur le trottoir jusqu’à leurs 10 ans. Pour les passages piétons, si vous restez en selle, vous perdez la priorité sur les voitures et devez laisser passer les piétons. À pied, vous êtes considéré.e comme piéton et gardez la priorité.
En EDM : Si vous roulez à une vitesse proche de celle de la marche (5 km/h ou moins), vous êtes considéré.e comme piéton et devez donc circuler sur le trottoir et traverser sur les clous. Au-delà de cette vitesse, vous êtes considéré.e comme cycliste.
À quoi faire attention et comment m’équiper ?
- Casque : En Belgique, il n’y a aucune obligation concernant le port du casque ou d’un vêtement/accessoire fluorescent, que ce soit à vélo ou en EDM. D’accord, ce n’est pas très glamour, mais c’est pourtant fortement recommandé : un casque permet de réduire le risque de blessure grave ou mortelle en cas de chute sur la tête de 65 %.
- GSM au guidon : Il est totalement interdit de téléphoner en roulant ou de tenir son smartphone en main, aussi bien sur une trottinette que sur un vélo.
- Écouteurs : aucune interdiction légale ici, mais on vous conseille vivement de reporter le lipsync sur Dua Lipa à votre arrivée à destination.
- Stationnement : halte aux dépôts sauvages, votre destrier motorisé (ou non) ne doit pas gêner les autres usagers. Si c’est le cas, il peut être emmené par la police et vous pouvez écoper d’une amende salée.
- Et bien sûr : ne jamais conduire en état d’ivresse et disposer d’un éclairage la nuit.
Ça bouge pour les trottinettes électriques : nouvelle règlementation dès cet été
- Pas de trottinette électrique avant 16 ans, sauf sur le réseau Ravel ou encore dans les rues réservées au jeu.
- Interdiction de rouler sur les trottoirs sauf si un panneau de signalisation précise le contraire (si oui, ce sera à l’allure du pas).
- Interdiction de rouler à deux sur un engin (fini le collé-serré romantique en équilibre, cheveux au vent).
- Instauration de zones de stationnement afin de mettre un peu d’ordre dans tout ça.
Retrouvez plus d’infos sur la nouvelle règlementation des trottinettes électriques ici.
Vous trouverez également toute info complémentaire sur le site de la sécurité routière. Et maintenant, ride on !
Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec l’Agence wallonne pour la Sécurité routière.
www.awsr.be
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