Disponible depuis peu, Odyskin a pour ambition de révolutionner le marché de la crème solaire avec des produits aux formules naturelles. Rencontre avec la fondatrice de la marque, Stéphanie Brassinne.
Déçue des crèmes solaires naturelles disponibles sur le marché, Stéphanie Brassinne décide donc de lancer sa propre marque. Ce qu’elle reproche à la concurrence ? Des formules trop grasses, difficiles à appliquer et qui laissent des traces disgracieuses sur la peau et les vêtements… Autant de raisons qui ont poussé cette ancienne manager en finance à lancer sa propre marque de crèmes solaires. « Je cherche toujours à me tourner vers le naturel dès que j’en ai l’occasion, surtout depuis que je suis devenue maman. Utiliser des produits respectueux de la santé et de l’environnement est important pour moi. Comme je ne trouvais rien qui me convenait sur le marché de la crème solaire green, je l’ai fait moi ».
Pour le moment, Odyskin propose 3 produits : une crème solaire SPF 50, une autre avec un SPF 30 et une lotion après-soleil. La marque se différencie principalement sur la texture de ses crèmes qui ne laissent pas de film collant sur la peau et s’appliquent facilement grâce aux huiles essentielles qui les composent. Contrairement à bon nombres crèmes solaires minérales, les produits Odyskin ne laissent pas de traces blanches sur la peau. Le packaging, quant à lui, est en aluminium ; un matériau moins cher et plus facile à recycler que le plastique. La lotion après-solaire se présente dans un pot en verre et donne presque envie de se l’appliquer tous les jours, comme une crème de jour, tant elle est légère et agréable. Les boîtes en carton dans lesquelles se présentent les produits sont compostables également. « Pour le design et les couleurs de la marque, j’ai a voulu changer du blanc et de l’orange si fréquemment utilisés pour les crèmes solaires. Je voulais des couleurs plus apaisantes et attirer le plus de gens possibles, pas que les surfers ou les sportifs de l’extrême ».
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Les crèmes solaires : première cause de pollution des océans
On le sait désormais, les crèmes solaires ont mauvaise réputation car elles sont la première cause de pollution des océans en raison de certains ingrédients qui les composent et qui abîment notamment les coraux et certains écosystèmes fragiles. D’un autre côté, se protéger contre les rayons du soleil est primordial contre le vieillissement de la peau mais aussi le cancer. C’est pour cela qu’Odyskin est certifié par COSMOS Organic, un label qui prouve que la naturalité des produits s’élève entre 99% et 100%. Ils sont également vegans et cruelty-free. « Si mes crèmes n’avaient pas été certifiées, j’aurais changé la formule. C’est très important pour moi d’être une marque clean. » précise Stéphanie Brassinet qui espère également obtenir le label Reef Friendly, pour justement prouver que ses crèmes sont moins nocives pour les coraux que les crèmes classiques chimiques.
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“Clean and green go mainstream”
Malgré son engagement à produire des cosmétiques clean et green, Stéphanie Brassinet ne veut absolument pas être moralisatrice. L’effort écolo oui, faire la morale non : « Tout le monde à son échelle fait de son mieux. Faire un geste c’est bien, en faire plusieurs c’est mieux. Mais moi-même, je suis loin d’être parfaite. Néanmoins, j’aimerais que les gens pensent à des marques comme la mienne qui font la différence lorsqu’ils partiront en vacances ou s’exposeront au soleil. » Ses produits, elle les a voulu abordables avec des prix adaptés.
Les crèmes Odyskin sont disponibles online et dans le magasin de produits naturels Lucie in the R à Rixensart. D’autres produits sont sur les rails, affaire à suivre !
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