Olivier Labreuil, rédacteur en chef de Nostalgie et créateur du Journal de la Musique, interviewe les stars de la musique depuis près de 15 ans. Forcément, cela lui a laissé quelques souvenirs impérissables qu’il partage avec nous… Anecdotes exclusives !

L’interview la plus drôle

« C’était avec Mika, en 2015, à l’époque il m’avait donné rendez-vous dans un restaurant à Bruxelles, ce qui peut être une bonne idée en soit. Sauf que le restaurant était très ouvert et que tous les gens qui passaient ne pouvaient s’empêcher de l’interpeller, on entendait à chaque fois les gens parler dans la réponse de Mika, du coup je recommençais, mais d’autres personnes arrivaient… et au bout de 2-3 questions impossibles, on est parti en fou rire, au plus j’essayais de recommencer, au pire c’était ! ».

L’interview la plus hasardeuse

« En 2013, je rencontre la chanteuse du groupe Texas, Sharleen Spiteri, un groupe qui a cartonné dans les années 90. Elle venait dans nos studios à la radio, j’avais préparé mon interview en anglais, le souci c’est qu’elle a un très fort accent écossais et je ne comprenais absolument rien aux réponses qu’elle me donnait. Après l’interview, on a du s’y mettre à plusieurs à la rédaction pour réécouter et essayer de comprendre. »

Olivier Labreuil - Nostalgie - interviews stars

Olivier Labreuil ©Nostalgie

L’interview la plus étrange

« C’était avec Arno, ce jour-là il était d’humeur taquine et il avait décidé de répondre à mes questions uniquement avec des métaphores ou des concepts abstraits. C’était difficile à suivre et pas évident ensuite comme matière pour exploiter à l’antenne. Je ne suis toujours pas certain aujourd’hui d’avoir tout compris, mais c’était un très bon souvenir. »

L’interview la plus improbable

« En septembre 2018, quand j’ai rencontré Charles Aznavour à Paris, j’étais un peu fébrile de rencontrer ce grand monsieur de la chanson française. Du coup je me suis très bien préparé, je suis arrivé à Paris dans un grand hôtel, l’interview se passe bien, on parle de l’ensemble de sa carrière, lui est charmant, à la fin de l’interview, je remballe mon matériel et je reprends le train pour Bruxelles. Durant le trajet, je vérifie ce que j’ai sur mon enregistreur et je me rends compte que je n’ai pas enregistré l’interview ! Je n’ai jamais su si c’était moi qui n’avais pas appuyé sur le bouton ou si c’est le matériel qui a dysfonctionné… Toujours est-il que pour remédier à cela, on a eu une autre interview quelques jours plus tard, qui a été faite par mon collègue Nicolas Gaspard, et il s’est avéré que c’était la dernière interview donnée par Charles avant sa mort. »

Retrouvez le journal de la musique, du lundi au vendredi, à 8h45 et 17h30 sur Nostalgie.

Cet article à été rédigé en étroite collaboration avec Nostalgie.
www.nostalgie.be

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