Qui dit vacances dit enfin un peu de temps pour soi. C’est le moment ou jamais de se plonger dans la lecture d’un bon bouquin. Et pourquoi pas un polar pour s’octroyer quelques frissons entre un cocktail, une balade en mer et un plateau de fruits de mer ? Voici les 5 polars à lire cet été pour se faire peur (mais pas trop).
“Je suis Pilgrim” de Terry Hayes
Le pitch ? Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un père décapité en public sous le soleil cuisant d’Arabie Saoudite. Un chercheur torturé devant un laboratoire syrien ultrasecret. Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l’humanité. Et en fil rouge, reliant ces événements, un homme répondant au nom de Pilgrim. Pilgrim est le nom de code d’un individu qui n’existe pas officiellement. Il a autrefois dirigé une unité d’élite des Services secrets américains. Avant de se retirer dans l’anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale. Mais son passé d’agent secret va bientôt le rattraper…
Pourquoi on aime ? Car, en matières de thriller d’espionnage, “Je suis Pigrim” rend tout simplement accro.
“Sukkwan Island” de David Vann
Le pitch ? Une île sauvage du sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. Mais la rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. Couronné par le prix Médicis étranger en 2010, Sukkwan Island est un livre inoubliable qui nous entraîne au coeur des ténèbres de l’âme humaine.
Pourquoi on aime ? Pour le récit qui tourne peu à peu au cauchemar, alors qu’on aimerait crier “non !” à chaque page.
“L’Étoile du Nord” de D.B. John
Le pitch ? Elle est espionne. Sa sœur jumelle a disparue. Il est général. Elle est criminelle. Leur point commun : un geste, un mot, et c’est la mort.
Pourquoi on aime ? Pour sa plongée terrifiante en Corée du Nord.
“La Fille du train” de Paula Hawkins
Le pitch ? Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : à 8 h 04 le matin, à 17 h 56 le soir. Et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants : Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait. Heureux, comme Rachel et son mari ont pu l’être par le passé, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte.
Jusqu’à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason. La jeune femme aurait-elle une liaison ? Bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, Rachel décide d’en savoir plus. Quelques jours plus tard, elle découvre avec stupeur la photo d’un visage désormais familier à la Une des journaux : Jess a mystérieusement disparu…
Pourquoi on aime ? Car il s’agit sans doute de l’un des polars les plus lus de ces dernières années.
“Marquée à vie” d’Emelie Schepp
Le pitch ? Norrköping, l’hiver. La procureure Jana Berzelius arrive sur la scène du meurtre d’un haut responsable de l’Immigration en Suède, assassiné dans sa maison, au bord de la mer Baltique.
Quelques jours plus tard, le meurtrier est identifié. Il s’agit d’un enfant. Signe particulier, il présente sur la nuque une scarification énigmatique. Ce nom, gravé grossièrement à même la chair, provoque chez l’impénétrable Jana un véritable séisme intérieur. Car elle porte la même scarification à la base du cou. La marque d’un passé qui ne lui revient que par flashs incontrôlables.
Pourquoi on aime ? Parce qu’Emelie Schepp est le nouveau phénomène du polar suédois, au point d’avoir été élue meilleure autrice trois années d’affilée dans son pays.
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