Dans « La où Chantent les Écrevisses », l’adaptation ciné du roman à succès, Daisy Edgar Jones incarne Kya, petite fille abandonnée livrée à elle-même dans de dangereux marécages. Dès le 17 août au cinéma !

Daisiy, pourquoi avez-vous accepté de jouer le rôle de Kya, cette jeune fille livrée à elle-même et  faisant face à tant de difficultés ?

J’ai lu le livre de Delia Owen et je suis tombée profondément amoureuse de l’univers et du personnage de Kya. J’ai adoré cette histoire, centrée sur cette jeune femme qui traverse tant d’épreuves et trouve le moyen de triompher malgré tout. Elle subvient à ses besoins, elle survit dans la nature et elle est si résiliente, forte, drôle, complexe et courageuse. C’est un personnage réellement merveilleux.

Qu’avez-vous fait pour parvenir à l’incarner, comment avez-vous travaillé ?

J’ai d’abord lu le livre, encore, et encore. Ensuite, j’ai reçu le scénario et parcouru chaque scène en comparant, analysant et additionnant toutes les informations. J’ai travaillé mon accent, beaucoup appris sur la navigation de plaisance. J’ai découvert le marais, sa faune, sa flore. J’ai essayé de cuisiner et de manger les aliments décrits par Kya. Et j’ai relu le livre, encore et encore et encore. J’ai tout fait pour d’entrer dans ce monde des marais et je n’ai pas vraiment envie de le quitter.

Kya (Daisy Edgar-Jones) dans Là où Chantent les Écrevisses, produit par Reese Witherspoon et Lauren Neustadter

Parlez-nous de l’amour de Kya pour la nature…

Kya décrit la nature comme quelque chose qui n’a pas de face sombre, mais qui a développé des solutions pour survivre. Après avoir subi tant d’abus de la part de sa famille et des gens qui l’ont quittée, la nature est la seule chose immuable aux yeux de Kya. Cet environnement lui est devenu familier, tout ce qui le compose était sa seule compagnie. Il y a de magnifiques dialogues à ce sujet dans le film. Comme le dit Delia, l’auteure du roman : « Les lois de la nature sont parfois plus justes que les lois que nous créons ».

Que pensez-vous de la façon dont Lucy Alibar a adapté le scénario ? Est-elle restée fidèle au livre ?

Lucy Alibar a fait un excellent travail d’adaptation du livre à l’écran. C’est un véritable exploit parce qu’une grande partie du roman est basée sur le point de vue de Kya et sur ses dialogues intérieurs. Il y a beaucoup de scènes dans lesquelles je ne dis rien, je laisse simplement Kya exister, soutenue par cette magnifique voix off qui lui permet de se faire entendre.

Le film a été créé par un ensemble de femmes puissantes et exceptionnelles, de la réalisatrice à la scénariste, en passant par les productrices et de nombreuses personnes de l’équipe (Olivia Newman, Reese Witherspoon, Delia Owens…). Des femmes à la tête de cette histoire qui parle des femmes…

L’une des choses que j’ai trouvées vraiment excitantes en m’impliquant dans ce projet, ce sont en effet les femmes extraordinaires qui le portent. C’est très, très inspirant. J’espère avoir l’occasion de travailler avec de plus en plus de femmes brillantes. Elles sont toutes formidables, d’un grand soutien, si intelligentes et si actives. Ce fut un vrai privilège.

Comment s’est passé le tournage avec le reste du casting ? Taylor John Smith, Harris Dickinson et les autres ?

Taylor et Harris sont brillants. J’ai aussi adoré travailler avec la petite Jojo Regina, qui joue le rôle de Kya lorsqu’elle est enfant, et qui est extraordinaire. Je l’ai trouvée époustouflante. Sans oublier Michael Hyatt et Sterling Macer Jr, incroyables également. Ça a été un vrai bonheur et une joie absolue de travailler avec ce casting. J’espère que le film inspirera les gens à se reconnecter avec la nature.

Découvrez les émotions de la rédaction à la lecture du best-seller de Daisy Edgar Jones : 

Cet article a été écrit en étroite collaboration avec Sony Pictures Releasing.
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