Les véritables innovations en matière de parfum sont très rares. De longs mois de recherches ont été nécessaires pour mener au tout premier parfum d’eau Dior, ultra stable et sans alcool, obtenu grâce à une technique de nanoémulsion, brevetée en exclusivité.

« J’adore » en version parfum d’eau – et non pas « eau de parfum », c’est important, parce que la sensation est beaucoup plus intense – développe une fragrance inédite composée d’un nouveau bouquet floral, exempte de toute perturbation olfactive, puisque l’eau n’a pas d’odeur. Ce concentré de parfum, sans additif ni intervention chimiques au cours du processus de conception, témoigne d’une démarche d’audace et de l’esprit pionnier de la maison, qui a inventé un procédé de fabrication en rupture avec des siècles de tradition, pour une innovation mondiale. 

L’arôme des fleurs, envoûtant, est constant et durable tout au long de la journée, il n’évolue pas avec le temps, et séduit une nouvelle génération de (jeunes) femmes attentives à ce que la première impression persiste, et sensibles aux produits naturels, jusque dans leurs procédés de fabrication. Avec une base de fleurs blanches obtenues en collaboration avec une plantation artisanale centenaire dans le sud de la France, le bouquet reste constant. Fini le triptyque « note de tête, de cœur et de fond » et son tempo de perceptions dû à l’évaporation progressive de l’alcool. Résultat : un parfum brut et immédiat à très haute tenue, dont le sillage persiste toute la journée grâce à sa base d’eau exclusive, élément symbiotique avec la peau.  

Collecte de fleurs dans les champs Dior Parfums.

©Presse Dior Parfums

Un prodige technique 

Un long processus de recherches et développement a précédé ce tournant dans l’industrie de la parfumerie moderne, née à la fin du XIXe siècle. « Sans alcool » implique un défi de formulation, puisque le parfum est conçu à base d’huile, qu’il a fallu réunir en parfaite osmose avec l’eau. Alors, pour la première fois de l’histoire de la parfumerie, le jasmin envoûtant, le néroli (plus connu sous l’appellation « fleur d’oranger »), la rose charnelle, le chèvrefeuille frais et le magnolia de Chine fusionnent sur une base aquatique légère et neutre, pour livrer une nouvelle fragrance, essentielle et plus naturelle. Ce nouveau « J’adore » développe sensualité et sensorialité, avec de meilleures propriétés encore qu’un parfum traditionnel. La fraîcheur en particulier subsiste, elle ne s’évapore pas comme c’est souvent le cas. La formule aux qualités techniques supérieures tient tout aussi longtemps sur les textiles, sans risque éventuel de taches. En tous points de vue, le parfum d’eau représente un nouveau segment sur le marché : il n’est pas desséchant sur la peau, non photosensibilisant, il est même hydratant. On peut l’utiliser en nuage ou en brume sur les cheveux, sa composition sans alcool garantit qu’il n’entraînera pas de décoloration. 

Radiant, solaire, velouté

Le néroli qui domine la formule est obtenu grâce à un traitement à la vapeur d’eau des fleurs de bigaradiers, qui ont la particularité de ne pousser qu’entre Antibes et Vallauris. Très fragiles face au vent, ils doivent être cultivés sur des restanques, petites parcelles en escaliers. En outre, la cueillette des fleurs d’oranger « pays » se fait à la main dans un mouchoir de poche temporel au cœur du printemps. La récolte est issue d’un partenariat exclusif des Parfums Dior avec le domaine provençal « Florapolis », dirigé par la jeune productrice Christelle Archer, qui a repris un domaine centenaire qui avait été laissé à l’abandon pendant 25 ans, et qu’elle a remis en culture avec le soutien de la maison de luxe qui réinvente par là la notion même du parfum de peau.

Le nouveau flacon J'Adore parfum d'eau de Dior.

©Presse Dior Parfums

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On a le flacon, et l’ivresse

Sous l’objectif de Jean-Baptiste Mondino, Charlize Theron resigne comme égérie de la campagne de cette nouvelle version de J’adore, vêtue seulement d’un collier, habillée de son parfum. Le flacon lui-même est minimaliste, amphore blanche opalescente pour évoquer la douceur et le velouté, orné d’or sur le cabochon. La brume généreuse du parfum déploie la surprise d’une floralité fraîche immédiate qui se fond sur le corps, évocation sensuelle pleine et entière, fidèle et durable. Ce sont des sensations, et chacun·e peut laisser libre cours à ses perceptions en s’imprégnant émotionnellement de la vapeur caressante des fleurs qui jaillissent et persistent. François Demachy, le nez créateur de cette fragrance, a orchestré la composition de cette eau puissamment concentrée de bouquet floral au sillage ciselé, prouesse obtenue grâce à une technique brevetée par la maison de nanoémulsion sous forte pression. Sans solubilisants chimiques, rien que de l’eau mélangée à une très forte concentration huileuse. La fragrance reine de la maison Dior, pionnière et audacieuse, signe une impossibilité technique pourtant réalisée, œuvre d’alchimistes de la poésie.

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