Parce que les bijoux durables ne se démoderont jamais.
Acheter plus durable figure à juste titre en tête de la liste des priorités de nombreux consommateurs. Mais comment éviter de tomber dans les pièges de l’écoblanchiment ? Comment exiger des marques qu’elles opèrent un réel changement ?
« On assiste à une évolution constante et rapide », explique Aurelia Figueroa, responsable mondiale du développement durable chez Breitling, un pionnier de l'industrie en matière de changement social et environnemental. « La traçabilité est le critère le plus important pour étayer toute déclaration de développement durable. On ne peut se revendiquer durable que si on fait toute la lumière sur l’origine du produit.»
« J’espère qu’un jour cette obligation sera imposée à l’ensemble du secteur industriel mais pour l’instant, c’est aux marques qu’il incombe de faciliter l’accès à ces informations. Les consommateurs doivent impérativement se poser les bonnes questions. »
Il est évident que la mesure la plus durable consiste à réduire globalement sa consommation. Mais si on souhaite investir dans une nouvelle montre ou un bijou éternel, il est recommandé de s’interroger sur les points suivants.
1. Dans quelle mesure la marque fournit-elle des informations en toute transparence ?
La traçabilité est la clé d’une véritable durabilité, sur le plan social comme environnemental. Un bon signe : pouvoir accéder facilement aux informations relatives à chaque étape du processus de production d’une montre ou d’un bijou.
« Il faut s’interroger sur la provenance du produit, les acteurs impliqués dans sa production, les traitements subis », suggère Aurelia. « Toute allégation doit être attestée : quelle est la nature des preuves fournies par une marque et qui les a vérifiées ? »
Avec le lancement de sa toute première « montre traçable », la Super Chronomat Automatic 38 Origins, la marque Breitling démontre qu’elle met en pratique ce qu’elle prône. Une fiche de provenance sur le NFT sécurisé par blockchain détaille l’origine des matériaux précieux utilisés, ainsi que les mesures écoresponsables mises en place, de la mine au produit fini. Toutes les informations sont vérifiées de manière indépendante par Sourcemap, où la chaîne d’approvisionnement est documentée sur ce NFT et sur une carte de référence disponible en ligne. Le traçage inclut l’or artisanal et les diamants de synthèse qui entrent dans la fabrication de la montre.
2. D’où proviennent les matériaux précieux utilisés par la marque ?
On pourrait penser que les matériaux recyclés contribuent à réduire l’empreinte environnementale mais, en matière d’or, rien n’est tout blanc ou tout noir.
Cela s’explique par l’extrême difficulté à tracer avec précision la provenance de l’or recyclé. En raison de l’absence de réglementation, les matériaux peuvent avoir été extraits quelques jours auparavant avec, à la clé, des abus des droits humains et des dégradations de l’environnement.
Il est essentiel de contrôler l’origine des matériaux. Pour l’or, la source la plus fiable est celle qui peut être tracée à chaque étape du processus de production, même si cela implique de renoncer aux matériaux recyclés.
3. La communauté d’où provient le produit tire-t-elle profit de sa production ?
La véritable durabilité concerne tout autant l’impact social de la production que son impact environnemental. Les marques doivent donc s’engager à apporter un soutien aux communautés locales.
Il faut s’interroger sur la provenance du produit et les acteurs impliqués dans sa production.
Souvent extrait dans des régions très éloignées, l’or en particulier représente une source de revenu essentielle pour les communautés d’exploitation minière. De quelle manière l’entreprise restitue-t-elle son dû à la communauté locale ? Il est hors de question de transiger sur l’irréprochabilité des conditions de travail. Les marques peuvent aussi s’impliquer dans des initiatives en faveur du développement social et économique d’une région.
Toute impossibilité de trouver des informations à cet égard doit déclencher un signal d’alarme. Breitling s’est donné pour mission à l’horizon 2025 de s’approvisionner en or et en diamants issus de sources responsables auprès de fournisseurs accrédités et de collaborer avec des mines artisanales qui soutiennent les projets de développement des communautés locales.
4. De quelle manière la marque réduit-elle son empreinte carbone ?
La durabilité implique un processus continu pour les marques, qui n’auront d’autre choix que d’innover en permanence pour minimaliser leur empreinte carbone. Pour Breitling, cela signifie une responsabilisation constante. L’année dernière, la marque a mesuré l’empreinte carbone intrinsèque à chaque produit sur la base d’une évaluation des émissions issues des matériaux en coopération avec la Coalition on Materials Emissions Transparency.
En plus de faire la lumière sur les spécificités du développement durable, ce rapport, le premier du genre dans l’industrie, permet à Breitling de trouver de nouvelles informations sur les impacts environnementaux de sa chaîne de valeur en amont et d’identifier les facteurs qui en sont responsables. Grâce à ces données, la marque peut prendre des mesures et réduire son empreinte carbone en temps réel.
5. Où la marque se procure-t-elle ses diamants et a-t-elle recours à des diamants de synthèse ?
Il est particulièrement difficile de tracer des diamants issus de l’exploitation minière et, comme l’indique Aurora Figueroa : « leur extraction a des effets désastreux sur la biodiversité et l’eau en plus d’être horriblement gourmande en énergie ».
L’utilisation de diamants de synthèse permet aux marques de collaborer étroitement avec des fournisseurs en vue d’assurer une traçabilité totale à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement. Ce faisant, elles peuvent contrôler leurs pratiques sociales et la nature de leur approvisionnement en énergie et s’engager à leurs côtés pour les soutenir dans leur transition vers des énergies renouvelables.
Pour en savoir plus sur le Super Chronomat Automatic 38 Origins, cliquez ici, ainsi que sur les pratiques durables de Breitling, cliquez ici.
Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Breitling.
www.breitling.com
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