ll y a deux ans, Zendaya Coleman rejoignait le club très privé des ambassadrices Lancôme aux côtés d’Isabella Rossellini, Julia Roberts, Penelope Cruz, Kate Winslet et Lupita Nyong’o. Avec ELLE Belgique, elle partage sa vision de la beauté.
Qui a le plus influencé votre conception de la beauté ?
Ma mère n’était pas très portée sur le glamour. Elle consacrait toute son énergie à son métier, mais à mes yeux, elle était toujours extrêmement belle. J’avais envie de lui ressembler. A contrario, il y avait ma grand-mère, toujours hyper glam’, qui aimait s’habiller et porter des talons. Je pense que le fait d’avoir été confrontée à ces deux réalités m’a démontré qu’on peut être belle de mille et une façons. J’ai appris à apprécier cette diversité.
Aujourd’hui, la santé mentale est une problématique majeure chez les jeunes. Suivez-vous une routine spécifique pour prendre soin de votre bien-être mental ?
Le truc qui m’aide le plus au quotidien consiste à dresser, chaque soir avant d’aller me coucher, une liste des choses pour lesquelles je suis reconnaissante. Soit je mets tout ça par écrit, soit je le récite à voix haute. Mais le simple fait d’affirmer que je suis reconnaissante pour ces choses me permet de prendre du recul.
Parfois, s’il y a une situation qui me pose problème ou que j’essaie de clarifier, je pose une question à l’univers. Avouer que je cherche une solution, puis remercier pour la réponse donnée, m’emplit de sécurité.
Vous êtes végétarienne. Quels sont vos plats préférés ? Êtes-vous une bonne cuisinière ?
En effet, je suis végétarienne depuis l’âge de 11 ans. C’est une décision que j’ai prise enfant après avoir appris d’où venait la viande. Je n’ai jamais le temps de cuisiner, mais à mon avis je m’en sortirais plutôt bien. Je fais un délicieux burger aux haricots noirs. C’est la seule recette que j’ai apprise, et c’est devenu un incontournable de mon alimentation. Heureusement, je vis à L.A., où les options pour les végétarien·ne·s ne manquent pas.
Quel est votre premier souvenir en lien avec les produits Lancôme ?
J’associe les produits Lancôme à ma grand-mère. J’allais dans sa salle de bains et je jouais avec son make-up. Je pouvais aussi maquiller les autres : elle, mes cousines ou tout qui passait par là. Je me souviens en particulier d’un eye-liner bleu ou bleu-gris que j’adorais.
Quels produits Lancôme recommandez-vous à vos amis ?
Je recommande toujours les basiques pour les yeux de Lancôme, qu’il s’agisse d’eye-liners ou de crayons comme le Crayon Khôl, d’ombres à paupières ou de mascaras (le Lash Idôle et Le 8 Hypnôse sont incroyables). Lancôme est vraiment au top en matière de mascaras. Ensuite, il y a les rouges à lèvres. J’ai tellement de tubes L’Absolu Rouge que ça en devient ridicule. Et marrant, parce que je ne porte généralement rien d’autre que la couleur rouge ou nude. Je devrais expérimenter davantage avec les couleurs. Je suis également bluffée par le nouveau correcteur Idôle ; léger, il se fond très bien sur la peau.
Lors d’une journée normale où vous ne travaillez pas, quel est votre look make-up ?
Sans doute une touche de correcteur ou de blush. Je brosse mes sourcils et il m’arrive d’appliquer un peu de mascara, mais j’ai parfois la flemme de me démaquiller en fin de journée.
Vous avez déclaré que vous aviez une peau sensible. Comment en prenez-vous soin ?
J’ai appris à identifier les produits qui me conviennent et à me limiter à ceux-ci. C’était compliqué pour moi quand j’étais plus jeune. Impatiente, je voulais que ça fonctionne comme par magie du jour au lendemain. Mais j’ai compris que les résultats se font sentir avec le temps. En ce qui concerne les basiques, j’adore le sérum visage Génifique. Il est agréable et léger, mais aussi très hydratant. Je l’apprécie tout particulièrement en voyage, quand l’hydratation de la peau est cruciale.
Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu d’un make-up artist ?
Enfant, j’ai appris relativement vite à me maquiller moi-même, car j’avais souvent l’impression que les autres ne le faisaient pas bien. Je n’utilise jamais une seule teinte de fond de teint. J’applique différents fonds de teint crème et je les fais pénétrer dans la peau à l’aide d’un pinceau sans avoir peur de tester différentes choses. Et il faut toujours commencer par les yeux avant le reste du visage. Je ne comprends pas les gens qui font l’inverse. Ainsi, on n’a pas à recommencer le teint en cas de chutes de fard à paupières.
Vous avez un parfum fétiche ? Et qu’est-ce qui vous plaît tant dans celui-ci ?
L’une de mes premières missions en tant qu’ambassadrice Lancôme a été d’être le visage d’un nouveau parfum qu’ils lançaient. Je trouve ça vraiment cool. Ils avaient le flacon, mais pas encore la fragrance. Ils m’ont donné trois options différentes, et j’ai pu choisir ce qui est ensuite devenu Idôle. Je me sens donc proche de ce parfum.
Les odeurs ont toujours eu pour moi un côté très émotionnel ; elles sont liées à des souvenirs et pleines de sens. Ma sœur utilisait un spray pour le corps bien spécifique. À chaque fois que je croise quelqu’un qui le porte, ça me renvoie instantanément à mon enfance. L’agréable souvenir de la période où je suis devenue ambassadrice sera toujours attaché à Idôle. Voilà pourquoi j’aime tant ce parfum.
Quel est le message le plus important que vous ont transmis vos parents ?
Je pense qu’il est important d’avoir confiance en soi et de s’écouter. Dès l’âge de 3 ou 4 ans, mes parents m’ont laissé choisir mes tenues. Ça pouvait être un maillot avec des talons en plastique ou un bandeau dans les cheveux au-dessus d’un short de basket. Ça me rendait heureuse, et ça m’a beaucoup influencée par la suite. J’ai pu développer une capacité à m’habiller pour moi, à porter ce que je veux, indépendamment du regard des autres.
Mes parents m’ont aussi appris à ne jamais rester les bras croisés quand quelqu’un a besoin d’aide. Une fois, à l’école, j’ai été témoin d’une scène de harcèlement. Mes parents ont débarqué, m’ont fait sortir de la classe, et j’ai eu des ennuis. Je me suis dit : « Pourquoi moi ? Je n’ai rien fait. » Et ils m’ont répondu : « Exactement. C’est ça le problème. Tu n’as rien fait. » Je n’oublierai jamais cette leçon : il faut toujours se battre pour ce qui est juste.
Vous êtes considérée comme une icône de style et de beauté. Qu’est-ce que ça signifie pour vous ?
Je suis juste une personne. Je porte des vêtements que j’aime et je m’amuse. Mais ça implique aussi une forme de responsabilité, car je sais que beaucoup de gens s’identifient profondément à ces choses-là. Je n’ai pas envie de me sentir intouchable. Je grandis, chaque jour j’en apprends un peu plus.
Vous avez commencé très jeune votre carrière de mannequin et danseuse. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes pour qu’elles gardent les pieds sur terre tout en affichant une solide confiance en elles ?
Aujourd’hui, c’est plus important que jamais. Inutile de se comparer à qui que ce soit, car chacun de nous est unique. Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. Acceptons-le et trouvons ce qui nous rend heureux, ce qui nous emplit de joie et contribue à notre épanouissement. Ce n’est pas un problème d’être inspiré par quelqu’un. Mais la comparaison, c’est une pente glissante.
« Spider-Man : No Way Home » est votre dernier film en date. Ça fait quoi d’être associée à une franchise aussi emblématique, et qu’est-ce qui vous a plu sur le tournage ?
Faire partie de la famille Spider-Man a été une expérience unique. Le premier Spider-Man que j’ai tourné a été mon premier grand film. J’ai passé l’audition à l’âge de 18 ans. J’ai participé au tournage à 19 ans. J’en ai 25 maintenant. J’ai grandi avec les personnages.
L’alphabétisation des femmes et les questions environnementales vous tiennent à cœur.
Je suis la fille de deux éducateur et éducatrice, donc l’éducation est un enjeu crucial à mes yeux. Je sais à quel point elle est déterminante dans la vie de quelqu’un, comment la qualité de l’éducation dépend des moyens dont on dispose, et je suis consciente des disparités qui peuvent exister. Je crois fermement que tout le monde a droit à une éducation.
La connaissance est un pouvoir, un cadeau que personne ne peut nous reprendre. Une fois qu’on l’a, elle est à nous. La durabilité est également très importante pour moi. J’apprends sans cesse à m’améliorer dans ce domaine et j’ai conscience que je dois apporter ma pierre à l’édifice. Parce que tout le monde doit faire mieux et envisager plus intelligemment ce que nous créons afin que nous puissions bâtir un avenir pour nos bébés, pour mes petites nièces et mes petits neveux. Parce que c’est un problème dont ils vont hériter.
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