Maisons aux couleurs pastel, lagons azur, plages idylliques, nature luxuriante. Le Costa Rica regorge d’atouts. On se laisse volontiers séduire par la douceur de vivre qui émane d’un des lieux les plus magiques au monde.
En pleine randonnée dans la forêt tropicale ou dans un hamac sur une plage d’un blanc nacré, l’expression « pura vida » flotte toujours dans l’air. Véritable hakuna matata du Costa Rica, elle signifie « la vie pure ». Mais aussi : « Ne vous tracassez pas pour des futilités et profitez de la vie. » Les Costaricien·ne·s ne jurent que par ces mots, et tou·te·s les touristes qui posent le pied dans le pays font l’expérience d’une sorte de pureté ambiante, introuvable ailleurs.
Ce paradis vert, situé entre le Nicaragua et le Panama, relie la mer des Caraïbes à l’océan Pacifique. Une situation privilégiée qui vaut au Costa Rica son surnom de « pays de l’éternel printemps ». Son climat doux tout au long de l’année en fait une destination incontournable pour les écovoyageurs, aventurier·ère·s, gastronomes, surfeur·se·s et rédactrices du ELLE qui ont un faible pour les paresseux. Nos meilleures adresses.
LA TÊTE DANS LES NUAGES
Il y a environ 1,4 million d’années, l’activité volcanique a poussé les îles du Costa Rica, du Panama, du Nicaragua et du Honduras à se regrouper pour former ce qui est aujourd’hui (en partie) l’Amérique centrale. Le Costa Rica compte encore 138 volcans, dont neuf en activité. Le plus jeune et le plus célèbre est l’Arenal, qui se dresse devant nous lorsqu’on voyage de San José à La Fortuna, au nord-ouest. Pour maintenir une distance de sécurité, on peut partir à l’aventure dans le parc national du volcan Arenal. Au programme : des randonnées haut perchées, parmi des arbres noueux ou sur des ponts suspendus, ou une tyrolienne à travers la canopée.
ARTS & CRAFTS
À moins d’une heure de route de San José, capitale animée, on croirait avoir voyagé dans le temps. Le village artisanal de Sarchí est célèbre pour ses charrettes à bœufs centenaires. Peintes avec patience et minutie, ce sont de véritables œuvres d’art. Un peu touristique, certes, mais on s’y délecte du folklore traditionnel.
Fabrica de Carretas Eloy Alfaro, +506 2454 4131
SOUFFRIR D’ABORD, PROFITER ENSUITE
On démarre la journée par une visite de la cascade de La Fortuna, en pleine forêt tropicale. Le ticket d’une valeur de 17 euros – et de 530 marches pour descendre et remonter – donne accès à un spectacle à couper le souffle de la cascade. On peut ensuite se détendre un peu plus loin dans les sources d’eau chaude naturelles EcoTermales. Dans les années 1940, Don Manuel Hidalgo Murillo y a implanté sa ferme d’élevage. Aujourd’hui, sa fille Mireya nous invite à plonger dans six bains dont la température varie entre 32 et 41°C. Les cocktails du bar sont aussi chaudement recommandés, du bien nommé Green Forest au Guaro Sour, la boisson nationale du Costa Rica.
La Fortuna de San Carlos. ecotermalesfortuna.cr
LA MAIN DE DIEU
Riche d’une biodiversité impressionnante, puisque 30 % de sa superficie totale abrite des parcs naturels, le Costa Rica fait figure de pionnier en matière d’écotourisme. Mais par où commencer ? On opte pour une randonnée jusqu’au parc naturel du Tenorio, dans les montagnes de Guanacaste. Cette région porte le nom d’un volcan aujourd’hui endormi, mais elle est surtout connue pour le Río Celeste, de couleur turquoise, qui serpente à travers la forêt luxuriante. Selon la légende locale, Dieu a lavé ses pinceaux dans cette rivière après avoir peint le ciel. La chute d’eau du parc en est le point culminant ; on y accède par un sentier composé de marches faites de terre, de racines et de rochers.
TROPICAL VERSAILLES
« Salut les copains ! » On ne s’attend pas forcément à s’entendre saluer de la sorte. Pourtant, le Français Joel Marchal nous accueille bel et bien à bras ouverts. En 2004, il s’est installé dans le village de Bijagua, où il a jeté les bases de son hôtel durable en suivant la règle des 3 R : Réduire, Réutiliser et Recycler. Le restaurant et les chambres minimalistes se distinguent par leurs grandes fenêtres qui nous immergent littéralement dans le paysage. À chaque coin de rue, on découvre un jardin majestueux qui aurait rendu jaloux le Roi-Soleil.
Près de l’entrée du parc national du volcan Tenorio. Celestemountainlodge.com
CAFÉ + PARESSEUX
Oso perezoso. Pour apercevoir un paresseux dans la nature, il est conseillé de travailler sa prononciation. Une poignée de locaux nous indiquent le nom de Don Juan Jarquín, un cultivateur de café de 91 ans qui possède une plantation. Quant à son petit-fils Cristian, il nous guidera volontiers vers des cachettes de grenouilles exotiques et de paresseux (bébés). Mais c’est un secret bien gardé, donc on ne vous a rien dit !
Juan Jarquín’s Coffee Tour, Bijagua, +506 8364 2724
LONGUE VIE À VOUS
La péninsule de Nicoya, sur la côte ouest du Costa Rica, est connue pour être l’une des six zones bleues les plus saines du monde. Ses habitant·e·s affirment vivre plus longtemps que la moyenne grâce à une alimentation équilibrée à base de courge, de maïs et de haricots. Pour allonger son espérance de vie, on s’arrête aux stands de nourriture d’Aproarsa. Cette sympathique association de femmes fabrique les empanadas, tortillas et tanelas (un en-cas à base de pâte de maïs jaune) les plus savoureuses de la terre.
NO SHOES, NO SHIRT, NOSARA
Voilà la devise du village balnéaire décontracté de Nosara. Tout un programme, mais mieux vaut avoir emporté une bonne paire de chaussures de marche, car les routes poussiéreuses sont en piteux état. Cela dit, ça ne fait qu’ajouter au charme de l’endroit. On y trouve de jolies boutiques de vêtements (notre préférée : Love Nosara), des bars branchés et des hôtels jungle-chic où s’adonner à une retraite de surf ou de yoga. En ville pour un jour ou deux seulement ? Prenez un cours de surf à l’école Nosara CR Surf School, dirigée par les Ticos – c’est ainsi que les Costaricien·ne·s se surnomment eux-mêmes – Maikol et Carlos. Bravo à celle ou celui qui parviendra à rester debout, ne fut-ce qu’une fois.
À Playa Guiones, dans la région de Guanacaste. Nosaracrsurfschool.com
SUR LE POUCE
Un petit creux ? On fait halte chez Don Rufino pour un poulpe grillé ou chez Selva Rustica pour son fameux steak de thon. Ou sur le bord de la route pour goûter, en toute simplicité, à de nombreuses spécialités costariciennes, comme ce délicieux morceau de viande sur un bâton pour 1.000 colones costariciens ou 1,50 € ? Vendu !
donrufino.com – @selvarusticacr
CHAMBRE AVEC VUE
La boutique-hôtel Lagarta Lodge est le lieu de villégiature paisible par excellence : une aubaine pour les personnes en mal de tranquillité. Des chambres spacieuses et décorées avec goût à la réserve naturelle privée parsemée d’arbres de la mangrove, en passant par la piscine panoramique surplombant l’océan Pacifique, tout ici est axé sur le plaisir et la détente. Seul inconvénient : on n’a pas envie de rentrer.
À Playa Guiones, dans la région de Guanacaste. Lagartalodge.com
À VOIR ABSOLUMENT
Instagrammable à souhait, La Ventanita constitue la carte de visite culinaire de Nosara. Le menu déroule une liste paradisiaque de spécialités locales et fraîches, à base d’ingrédients produits de manière équitable. Incontournable : l’Arroz de Maíz, un bol avec du maïs bio, du poulet mijoté, des bananes plantains et de l’escabèche. On commande à travers la petite fenêtre du bar, traduction littérale de La Ventanita. Une adresse unique !
Près du Campo (l’ancien récif du port) à Guiones. Laventanitanosara.com
DE PLAGE EN PLAGE
Plus au sud, sur la Gold Coast du Costa Rica, la paisible Sámara, avec ses palmiers ondoyants, ses bateaux de pêche et sa plage tranquille, est un incontournable. Pas étonnant que la bière locale Imperial y soit encore meilleure que dans le reste du pays. Si vous avez le temps, déjeunez les pieds dans le sable au restaurant Locanda. La cuisine est italienne, l’ambiance on ne peut plus costaricienne.
Plus d’informations sur Visitcostarica.com.
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