Pour la première fois, ce sommet international qui œuvre pour un changement global bénéfique pose ses valises (diplomatiques et philosophiques) à Bruxelles, au cœur vibrant de TheMerode.
Les 16 et 17 novembre prochains, cette exceptionnelle édition du Wellbeing Summit offrira des expériences signifiantes intégrant des fondements scientifiques, ontologiques et pratiques, pour cultiver un engagement plus profond avec nous-mêmes, avec le monde qui nous entoure, et la nature tout autour.
Une première dans la capitale européenne : le Wellbeing Summit Brussels s’apprête à rassembler près de 300 acteurs et actrices du changement social, gouvernemental, des leaders majeurs des milieux de l’art contemporain et du business – activités complémentaires – pour faire progresser l’harmonie individuelle en favorisant le bien-être collectif. Accueilli, et entièrement financé par ce club social engagé destiné aux acteurs de transformation, le programme propose des conférences inédites, des ateliers interactifs avec un accent placé sur l’expérience du bien-être au travers de disciplines créatives multiples, et pour l’illustrer, « Shōkakkō », une toute nouvelle exposition fondée sur la thématique du bonheur, galerie répartie sur les 6.000 m2 de cet hôtel de maître unique en Belgique par sa situation et sa destination. Au nombre des activités proposées, sur inscription, on pourra participer à des rencontres de réseau, des ateliers pour partager des
outils d’action ciblés, des sessions de thérapies par la musique et les sons, et de danse. Des expériences culinaires aussi, parce que l’équilibre de l’âme passe par celui des papilles, et des conférences inspirantes, animées par des panels de speakers issus de différents contextes, artistes, penseurs, promoteurs et promotrices du bien-être, au sens global. Parmi eux, Adélaïde Charlier, 22 ans, activiste pour la justice climatique et sociale.
Les forces vives du futur
Originaire de Namur, Adélaïde est étudiante à Bruges, au collège d’Europe, et vient de commencer un master en gouvernance européenne. À l’occasion du Wellbeing Summit, elle animera un panel de conférences sur l’urgence climatique et la nécessité d’agir. Elle réunira autour d’elle un panel de jeunes animés comme elle par l’impériosité d’agir, qui s’exprimeront sur le sens que cet engagement donne à leur vie, et sur le bien-être que ça leur apporte au quotidien. « C’est l’organisation qui est venue vers moi, en raison de mon lien avec l’environnement. Ils cherchaient des activistes sensibles à l’urgence climatique, au bien-être et à la santé mentale appliqués au niveau individuel dans notre société. » Engagée depuis déjà cinq ans sur les questions climatiques, elle a cofondé Youth For Climate afin d’activer les consciences et d’inciter les
gouvernements à la prise de position. « Pour le bien-être global, il faut dépasser l’individuel, réfléchir à la façon dont le collectif peut permettre à chacun·e de se sentir mieux dans une organisation, une entreprise par exemple, tout en restant en harmonie et en relation avec le vivant. » Adélaïde a commencé son parcours militant à 17 ans avec les grèves pour le climat, en écho à l’action de Greta Thunberg. « C’était ma première manifestation, qui a réuni 100.000 personnes. Puis, rapidement, nous avons été déçus par les mesures prises. Ces manifestations ont eu un impact énorme sur moi, et m’ont ouverte à des rencontres décisives avec des expert·e·s. Ça m’a prise aux tripes. J’ai commencé à connecter avec des acteurs impliqués dans l’environnement, aux niveaux politique et industriel. »
Depuis 2018, la jeune femme se consacre également à cette cause en travaillant comme bénévole auprès d’associations qui mènent des actions de sensibilisation. « Ces structures sont les sommets de l’iceberg, mais nous sommes très nombreux derrière elles. Seul, on a moins d’impact qu’avec un collectif mobilisé. C’est le nombre qui permet d’ouvrir la conversation. » Et dans cette optique, Bruno Pani, fondateur de la société belge d’événementiel Profirst et du cercle
TheMerode, s’engage à la fois logistiquement et philosophiquement.
Les racines du Merode Wellbeing Summit
Selon cet entrepreneur passionné par l’époque que nous vivons, « le Wellbeing Summit est fondamentalement lié à TheMerode, à sa raison d’être. Pendant la Covid, l’une des périodes les plus intéressantes de ma vie, j’ai constaté qu’on est à la fois dans un moment très dramatique – crise sanitaire, guerre en Ukraine, dérèglement climatique – et que, par conséquent, nous étions aussi tous potentiellement acteurs du changement. J’ai traversé les confinements en lisant et en écoutant des podcasts. J’ai énormément appris, ça m’a redonné de l’espoir, une nouvelle vision. Cette immersion en culture m’a apporté de la joie de vivre et surtout, une nouvelle impulsion. Lorsqu’en 2020 le Cercle de Lorraine a déposé le bilan, nous avons vu dans cet hôtel de maître de la place Poelaert un écrin potentiel pour développer des événements de prestige, avec toujours l’envie de participer au changement, de façon globale. La sociabilisation est un important vecteur de bien-être, on l’a vu en miroir pendant les lockdowns, et la création d’un club multigénérationnel qui permettait à travers des conférences et des
rencontres d’échanger du savoir et de se nourrir d’expériences pouvait aider les gens à être heureux, grâce à des transmissions d’inspiration ».
Une Belge, Sandrine Woitrin, qui collabore étroitement avec le Wellbeing Summit Project, a créé le lien avec le club social, pour conscientiser les médias et les décideurs et décideuses européen·ne·s sur l’importance du bien-être dans les entreprises, et à échelle personnelle. « Une grande partie du changement a été mise sur les épaules du politique, mais il faut agir au niveau des sociétés et des organisations », souligne Bruno Pani. « En réalité, on a plus besoin de transformation que de changement. » Par des échanges d’expériences et d’inspiration, l’ascension du Summit apportera un souffle d’ère nouvelle.
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