Janvier n'est plus seulement le mois des bonnes résolutions et des régimes draconiens. Une nouvelle tendance audacieuse et libératrice a envahi les réseaux sociaux : le "Januhairy". Cette dernière se présente comme une célébration poétique de la pilosité féminine. C'est le moment ou jamais de laisser son rasoir définitivement au placard !
Une révolution pilaire
Fini les poils incarnés et les épilateurs tortionnaires, le phénomène "Januhairy" invite à laisser ses poils tranquilles tout au long de mois de janvier. Et ce qu'il s'agisse de ses aisselles, de ses jambes, de son maillot ou de toute autre partie de son corps. Une révolution pilaire qui inspire désormais des milliers de femmes à travers le monde. C'est une étudiante britannique, Laura Jackson, qui lança la première l'idée en 2019. L'objectif était de célébrer la diversité des corps féminins et de promouvoir la confiance en soi. Depuis, le "Januhairy" a pris de l'ampleur, avec des participantes de tous âges, de tous horizons et de toutes formes. Plus qu'une simple tendance, il s'est imposé comme un vrai mouvement de libération.
De Julia Roberts à Emma Watson
Sur Instagram, des femmes exhibent fièrement leurs poils sous les hashtags #Januhairy et #BodyPositivity. Les commentaires positifs affluent pour les soutenir dans cette bravade amusante contre les normes de beauté imposées par la société. Des célébrités se sont jointes à la fête, partageant des selfies poilus et encourageant leurs fans à embrasser leur pilosité. Il y a 25 ans, Julia Roberts faisait office de précurseuse. Plus récemment, Emma Watson s'est affichée avec des poils sous les bras et la légende suivante : "Les poils sont aussi naturels que l'air que nous respirons. C'est le mois de Januhairy, et je suis fière de participer !". D'autres personnalités telles que Jameela Jamil et Lizzo ont également affiché leur soutien à cette tendance.
Pendant ce temps, les salons de beauté observent une baisse inhabituelle de la demande pour les épilations au laser et autres services d'épilation pendant le mois de janvier (allant jusqu'à 30% de baisse de fréquentation). Certains se sont même adaptés à cette demande d'un nouveau genre en proposant des promotions spéciales pour les femmes qui souhaitent entretenir leur pilosité naturelle.
Bien sûr, comme tout buzz, le phénomène "Januhairy" suscite aussi des débats houleux. Certains alertent ainsi sur le risque de voir une injonction en supplanter une autre, et précisent que la pilosité féminine ne devrait pas être imposée comme une norme, mais que chaque femme devrait plutôt choisir librement de s'épiler ou non. Pour rappel, le "Januhairy" demeure avant tout une question de choix personnel. La tendance vise avant tout et surtout à célébrer la beauté naturelle en défiant les normes de beauté éphémères, mais aussi à prôner une beauté qui réside dans la diversité et l'acceptation de soi.
À LIRE AUSSI :
Comment se débarrasser vraiment des poils incarnés ?
Damp January : l'alternative cent fois plus cool au Dry January
Mode d'emploi : comment adapter sa vie à son cycle hormonal ?
