Jeudi dernier, nous avons eu la chance d’être invités par Fanta à l’avant-première belge du film tant attendu de cet automne : "Beetlejuice Beetlejuice". Et quelle surprise ! Casting prestigieux, visuels impressionnants et univers infini, ce second volet, 35 ans plus tard, coche toutes les cases d’une suite réussie.
BEETLEJUICE, BEETLEJUICE, BEETLEJUICE ! Ça y est, il est de retour, trois décennies plus tard, pour hanter à nouveau notre quotidien. Et il n’a pas pris une ride ! Cette résurrection nous replonge dans les meilleurs souvenirs d’enfance, ravivant la nostalgie du premier film sorti en 1988. Tim Burton, avec son imaginaire toujours aussi déjanté, parvient encore à nous surprendre avec des univers fascinants.
Visuellement impactant
À travers sa filmographie, le réalisateur Tim Burton nous émerveille avec chaque univers fantastique et gothique qu’il construit et mélange habilement live-action et animation/stop-motion. Dans cette suite, il réussit une fois de plus à nous transporter dans un monde captivant situé entre la vie et la mort. Les créatures, toujours plus excentriques, nous surprennent à chaque apparition, notamment les collègues de Beetlejuice avec leur costume jaune vif et leur tête minuscule, qui ajoutent une touche de comédie que l’on adore ou même le serpent de sable déjà vu dans le premier film.
Les couleurs jouent un rôle essentiel dans cette suite. Le noir et blanc, signature des films de Burton, symbolisent la duel entre la vie et la mort et le bien et le mal. En parallèle, un autre duo de couleurs marque le film : le bleu et le vert, déjà présents dans le premier opus. Le bleu évoque l’au-delà et les aspects plus sereins de la mort. Le vert, quant à lui, demeure la couleur emblématique du chaos et de la folie, incarnant parfaitement le désordre que Beetlejuice déchaîne lors de chacune de ses apparitions.
Si le premier Beetlejuice explorait déjà la frontière entre la vie et la mort, cette suite va plus loin en questionnant notre rapport au chaos entre le monde des vivants et celui des morts.
Casting de luxe
Parmi les nouvelles recrues, Tim Burton n’a pas hésité à choisir Jenna Ortega, avec qui il avait déjà collaboré sur l’une des séries phares de Netflix : Mercredi. Révélée dans la deuxième saison de You, l’actrice, qui incarne la fille de Winona Ryder, a rapidement conquis le cœur des fans en enchaînant les succès avec Scream 5 et Scream 6, ainsi que la série sur l’univers de la famille Addams. Jenna Ortega s’impose comme l’une des étoiles montantes d’Hollywood.
Monica Bellucci, célèbre actrice et compagne de Tim Burton, incarne l’antagoniste du film. Connu pour ses rôles puissants dans des films comme Irreversible, Bellucci apporte une touche dramatique à son personnage en quête de vengeance contre son ancien mari, Beetlejuice.
Willem Dafoe, dont la carrière inclut des rôles mémorables dans Spider-Man notamment, rejoint le casting en tant que commissaire de l’au-delà. Dafoe donne son énergie à un personnage déterminé à résoudre les mystères du monde des morts.
Michael Keaton, Winona Ryder et Catherine O'Hara reprennent leurs rôles emblématiques du premier film, apportant une dose de nostalgie et ravivant les meilleurs moments les souvenirs des fans.
Notre avis
Beetlejuice Beetlejuice réussit le pari de faire une bonne suite tout en rendant hommage au film de 1988, en y ajoutant, bien-sûr, de nouveaux éléments. Ce second volet nous replonge dans l'univers si particulier de Tim Burton, qui nous avait tant manqué. Chaque scène est un véritable tableau vivant, comme lui seul sait le faire. Visuellement, le réalisateur n’a rien perdu de sa patte artistique.
Malgré quelques personnages mal exploités, le casting est l'un des points forts du film. Le mélange des deux générations d'acteurs crée une harmonie qui fonctionne bien. Michael Keaton, toujours aussi impressionnant dans le rôle du mort déjanté, mène la danse aux côtés de Winona Ryder, qui reprend son rôle iconique de Lydia Deetz, un personnage qui lui allait comme un gant dans sa jeunesse.
Les seuls bémols seraient une première partie un peu lente, marquée par un scénario un peu bancal, sans véritable fil rouge, et certains personnages qui ne sont pas assez développés.
En résumé, Beetlejuice Beetlejuice est une très bonne surprise et s'impose comme le film familial de cet automne.. Si vous avez aimé le premier opus, cette suite va sans aucun doute vous plaire.
Rien n'est confirmé, mais on ignore encore si Tim Burton invoquera Beetlejuice une troisième fois...
À découvrir au cinéma dès le 11 septembre.
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