La collection SS25 de Dior souligne que la féminité ne doit pas se concevoir au détriment de la force.
Pour la collection printemps-été 2025 de Dior, la créatrice Maria Grazia Chiuri a une fois de plus placé la force des femmes au centre de son travail. Cette fois, elle s'est inspirée des mythiques amazones et en a apporté une manifestation physique sur le podium en faisant appel à l'archère Sofia Ginevra Giannì, plus connue sous le nom de Sagg Napoli. Alors que cette dernière tirait des flèches dans une cage de verre au Musée Rodin, les mannequins défilaient autour d'elle, vêtus de créations sport-chic qui brouillaient les frontières entre force et élégance.
Féminité sportive et mythologie
Depuis qu'elle a rejoint Dior en 2016, Chiuri affirme une approche féministe de la mode. Pour cette collection SS25, elle a choisi de faire référence à des femmes fortes issues de la mythologie et de la culture contemporaine. Napoli, vêtue d'une minijupe et d'un body de la dernière collection, incarnait l'interprétation contemporaine de Diane la Chasseuse, une muse clé pour Chiuri cette saison. Le défilé a ainsi mis l'accent sur le fait que force et féminité peuvent (doivent) aller de pair, un thème récurrent chez Chiuri, qui avait déjà abordé ce thème lors de ses débuts dans la collection SS17 de Dior.
Les créations de Chiuri pour cette collection reflètent une énergie sportive. L'esthétique de l'archer se traduit par des bottes gladiateurs au genou et des combinaisons bodycon combinées à des robes transparentes. Les sangles de parachute et les détails utilitaires, tels que les ceintures nouées autour des vestes et des pantalons, offrent à la collection un aspect fonctionnel et robuste. Les encolures asymétriques et les blouses tombant sur une épaule renforcent l'idée de mouvement et de dynamisme.
De la puissance au romantisme
Le défilé a commencé par des lignes nettes, des tissus lourds et des silhouettes puissantes, avant d'évoluer progressivement vers un look plus doux et plus romantique. Alors que le cuir dur dominait au début, les tons rose pastel et les matières aériennes telles que le tulle et les plumes ont fait leur apparition plus tard dans le défilé.
Chiuri a ainsi fait ressortir la dualité de la femme moderne : puissante et affirmée, mais aussi douce et féminine.
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