Faut-il s’entraîner pendant son cycle menstruel ?

Mis à jour le 27 septembre 2024 par Laura Lurquin
Faut-il s’entraîner pendant son cycle menstruel ? adidas

Cycle menstruel et entraînement : est-ce vraiment incompatible ? Et si c’était en fait une opportunité pour booster vos performances ?

Pendant des siècles, le corps féminin était vu comme un frein au sport. Ce n’est que dans les années 1960 que les femmes ont commencé à franchir des barrières, en participant à des épreuves comme les marathons. Pourtant, les mythes autour du cycle menstruel persistent encore. Faut-il vraiment s’arrêter de s’entraîner pendant ses règles ?

S'entraîner pendant les règles : mythe ou réalité ?

 

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Est-ce « mauvais » de faire du sport pendant ses règles ? Non! En réalité, c’est souvent une excellente période pour rester active. Le secret ? Comprendre son cycle et l’utiliser pour optimiser vos séances.

Il s'agit avant tout de comprendre votre cycle : chaque cycle menstruel est divisé en trois phases clés, et chacune offre des opportunités différentes pour adapter vos entraînements.

  • Phase folliculaire (jours 1 à 14)Pendant cette phase, qui débute au premier jour des règles et se termine juste avant l’ovulation, vos niveaux d’œstrogènes augmentent progressivement. Résultat ? Votre corps récupère plus vite et tolère mieux l’intensité. Vous êtes dans une période où vous pouvez vous permettre des entraînements plus intenses, comme la musculation, le HIIT, ou des séances de cardio soutenues.
  • Ovulation (jours 13 à 15)L'ovulation est marquée par un pic d’œstrogènes, ce qui agit comme un boost naturel pour vos performances. Vous pouvez ressentir une augmentation de votre force et de votre récupération rapide. C’est souvent là que vous vous sentez au top de votre forme, prête à exploser vos records personnels. Cependant, restez attentive aux signes de fatigue ou de surcharge, car certaines peuvent aussi ressentir une baisse d’énergie en fin d’ovulation.
  • Phase lutéale (jours 15 à 28)Après l’ovulation, la phase lutéale est marquée par une montée de progestérone et une sensibilité accrue au stress. Votre corps devient un peu plus fragile face aux efforts intenses, ce qui ne signifie pas d'arrêter l'entraînement, mais plutôt de modérer l’intensité. Priorisez les activités modérées comme le yoga, la natation ou des séances de cardio doux et misez sur la récupération active : le stretching, la mobilité et les exercices de renforcement fonctionnel seront vos alliés. Une astuce pour compenser la fatigue ? Ajustez votre alimentation avec un apport en glucides et en protéines.

Le secret? Ecouter votre corps

 

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Chaque femme vit son cycle différemment. Là où certaines ressentent un surplus d’énergie pendant leurs règles, d’autres se sentent plus fatiguées ou subissent des douleurs. La clé, c’est d’écouter ce que votre corps vous dit et de rester flexible dans votre routine sportive (sans cupabiliser)

Vous avez peur des fuites? Aujourd'hui, certaines marques de sport redoublent d’inventivité pour permettre aux femmes de s'entraîner pendant leurs séances, sans craintes. Des innovations comme les TechFit Period Proof tights, lancées par Adidas, intègrent une couche absorbante spécialement conçue pour protéger contre les fuites. Des technologies qui apportent une protection supplémentaire et permettent aux femmes de s'entraîner en toute confiance, même durant leur cycle menstruel.

Besoin de quelques astuces en plus :

  1. Tenez un journal de votre cycle : cela la vous aidera à mieux comprendre comment vos hormones influencent vos performances.
  2. Hydratez-vous correctement, surtout en phase lutéale, où votre corps peut être plus sujet à la rétention d’eau.
  3. Dormez suffisamment, car un bon sommeil améliore la récupération musculaire et aide à équilibrer les hormones.
  4. Ne culpabilisez pas si vous devez ajuster votre programme : la performance ne se mesure pas à l’intensité constante, mais à la capacité de s’adapter à son propre corps.

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