Le paysage des rencontres en ligne n’a jamais été aussi dynamique. Red flag, ghosting, situationship… les nouvelles terminologies ne cessent de voir le jour. Parallèlement, l’heure d’une grande remise en question de ces applis a sonné alors qu’on parle aujourd’hui de “dating fatigue”, soit le fait de se lasser complètement des rencontres virtuelles trop souvent décevantes. Dans le même temps, la fréquentation des apps de rencontre a paradoxalement bondi de 9% en 2023.
Allier technologie et flirt
Oui, on se cherche et on s’apprivoise. Parfois, il arrive néanmoins que les outils numériques s’avèrent beaucoup plus utiles que prévu. C’est le cas du “zootie call”, fusion entre Zoom et booty call (mot inventif pour parler d’un plan cul dans les années 90, que l’on appelait quand l’envie d’une partie de jambes en l’air se faisait pressante). Sa version 2.0, le zootie call, propose un flirt du même acabit, mais à distance cette fois. Pour celles et ceux qui craignent la rencontre physique, c’est l’espace rêvé pour se laisser aller à une petite drague ou à ses plus grands fantasmes, tout en restant dans le confort de sa maison.
En effet, selon une enquête menée par Match.com, 60 % des célibataires apprécient la possibilité de rencontrer quelqu’un par le biais d’appels vidéo, considérant cela comme un moyen efficace de mieux connaître une personne avant de s’engager dans une rencontre physique. Une étude de Keen.com a également montré que 55 % des jeunes adultes croient que les relations virtuelles peuvent être tout aussi significatives que celles en personne. Oui, les relations à distance et les rencontres virtuelles pourraient bien devenir la norme dans le futur. Et le zootie call s’inscrit légitimement dans cette nouvelle mouvance. Une autre tendance identifiée par Fruitz, le vibe-swipe, illustre parfaitement bien ce changement de paradigme. Il s’agit, de regarder au-delà du texte et des photos, et de ressentir plutôt l’énergie qui se dégage du profil de quelqu’un. Le mojo ? Penser moins, ressentir plus. On fait confiance à son instinct.
Safety first
Bien sûr, ces nouvelles pratiques soulèvent immanquablement la question de la sécurité numérique. Comment faire confiance à la personne que l’on rencontre par écran interposé ? Comment être sûr.e que les contenus que je partage ne seront pas enregistrés ? Puis utilisés à mauvais escient ? Partager des informations personnelles ou des contenus sensibles peut entraîner des complications, surtout dans un monde où les données peuvent facilement être exploitées. Un rapport du Cybersecurity & Infrastructure Security Agency souligne que la prudence est essentielle lorsqu’il s’agit d’interactions en ligne. Les deux prérequis à respecter : connaître suffisamment la personne avec laquelle on interagit, puis éviter de partager des contenus qui pourraient être utilisés à des fins malveillantes.
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