La Fashion Week Haute Couture printemps-été s’est clôturée à Paris, laissant derrière elle son lot de silhouettes inoubliables. Entre savoir-faire ancestral et prises de risque maîtrisées, les créateur·rices ont joué avec les codes pour surprendre, émouvoir ou simplement émerveiller. Certain·es ont revisité les classiques avec une précision chirurgicale, d’autres ont osé des expérimentations plus radicales. Tour d’horizon des défilés qui ont marqué cette édition 2025.

Dior

Ce qu’on a aimé chez Dior pour son défilé Haute Couture Printemps-Été 2025Une revisite fluide et moderne des archives de la Maison. Les robes Trapèze gagnent en légèreté, les crinolines effleurent le podium, habillées de fils scintillants qui leur donnent une allure presque féerique.

Les chemisiers en mousseline brodée de fleurs apportent une délicatesse poétique, tandis que la silhouette Cigale de 1952 réapparaît dans une version structurée et résolument chic. Un jeu d’équilibre entre héritage et modernité, qui rappelle, s’il le fallait, que Dior demeure une référence incontournable de la Haute Couture.

Chanel

Ce qu’on retient du défilé Haute Couture Printemps-Été 2025 de Chanel ?

Un tourbillon de couleurs en hommage à Gabrielle Chanel. Sous l’impulsion de Virginie Viard, la Maison ose le grand écart chromatique, passant des pastels feutrés aux teintes plus profondes dans un véritable ballet visuel.

Mise en scène par Willo Perron, cette symphonie colorée prend vie à travers des pièces fortes : un pyjama en crêpe de soie aux nuances douces, un tailleur jaune éclatant, ou encore un manteau rose-orangé associé à une robe violette en jacquard. Un héritage revisité avec fraîcheur et modernité.

Schiaparelli

Ce qu’on retient du défilé Schiaparelli Printemps-Été 2025 ? Daniel Roseberry réinvente l’héritage de la Maison avec une audace qui mêle surréalisme et lignes sculpturales. Les robes aux volumes imposants s’ornent de broderies métalliques et de détails artistiques, créant des silhouettes à la fois aériennes et imposantes.

Le jeu des contrastes capte l’attention : des manteaux drapés et des jupes en organza côtoient des corsets et des tailleurs à la structure ultra-maîtrisée. Une démonstration réussie que chez Schiaparelli, la mode flirte toujours avec l’art.

Gustav Gupta

Ce qu’on retient du défilé Haute Couture Printemps-Été 2025 de Gaurav Gupta ? Un univers hypnotique où l’art du bijou se mêle à des éclats d’orange et à des tissus en mouvement. Chaque silhouette, entre volumes audacieux et reflets métalliques, semblait flotter entre rêve futuriste et élégance absolue.

Les robes sculpturales, sublimées par des finitions scintillantes, ont illuminé le podium. Mais ce qui captive surtout, c’est cette alchimie entre mystère et raffinement, prouvant que la Haute Couture sait être à la fois avant-gardiste et infiniment sensuelle.