Dix maisons, dix ambiances, un même credo : fusionner art et architecture. Derrière Les Maisons CAB, il y a Hubert Bonnet, collectionneur belge et fondateur de la Fondation CAB. Ce dernier a imaginé des résidences de vacances, disséminées entre l’Europe et les Caraïbes, comme des bulles hors du temps où le design et l’art minimaliste prennent vie. Ici, l’art se vit, se respire, et s’intègre à l’espace quotidien.
Derrière chaque Maison CAB, il y a une quête d’authenticité architecturale, mais aussi une volonté de préserver le patrimoine. Les bâtiments, allant de la maison modulaire Prouvé à Saint-Paul-de-Vence à la Villa Paquebot de Knokke, apparaissent ainsi comme des pièces de collection à part entière. Chacun a été restauré avec minutie, en collaboration avec des architectes de renom tels que Marc Corbiau, Charles Zana ou Louis-Herman de Koninck. L’objectif ? Offrir aux visiteurs une immersion totale dans l’histoire du design et de l’architecture moderniste des années 1930 à 1970.
©Les Maisons CAB
Une alternative à l’hôtel classique
Forget les hôtels aseptisés, place à des résidences qui font dialoguer mobilier et œuvres d’art. Les intérieurs sont parsemés de pièces iconiques signées Jean Prouvé, Charlotte Perriand, Alvar Aalto ou encore Hans Wegner, soigneusement sélectionnées par Hubert Bonnet et le galeriste François Laffanour. Au mur, place aux fresques murales de Sol LeWitt à Knokke ou encore Mathis Bensimon en Italie. L’ensemble compose un écrin où l’art minimaliste se fond avec l’espace de vie.
Car Les Maisons CAB, c’est aussi une réflexion sur la manière dont l’art peut habiter le quotidien. En proposant ces lieux à la location, Hubert Bonnet ouvre non seulement les portes d’un patrimoine exceptionnel, mais il invite aussi à une rencontre avec l’esthétique et l’histoire. Chaque maison devient une sorte de un musée à vivre, où l’on peut s’asseoir sur une chaise Perriand, poser un livre sur une table Prouvé, s’endormir sous une œuvre de Sol LeWitt.
©Les Maisons CAB
Et si c’était ça, le vrai luxe ?
Ce projet s’inscrit dans une mouvance plus large où le tourisme repense ses codes. Il ne s’agit plus seulement de séjourner quelque part, mais de s’imprégner d’un lieu, de sa mémoire, de son essence. En conjuguant art, design et architecture, Les Maisons CAB offrent une alternative aux hôtels de luxe classiques : un luxe discret, cultivé, où chaque détail raconte une histoire.
Pour Hubert Bonnet, “dans un monde où le patrimoine moderniste est souvent menacé par la spéculation immobilière, ce projet fait figure de manifeste”. Préserver, réhabiliter, transmettre : trois engagements qui donnent à ces résidences une âme bien au-delà de leur simple fonction d’hébergement. En ce sens, Les Maisons CAB offrent plus qu’un voyage, mais une immersion dans certaine idée de la beauté, celle qui traverse les décennies sans prendre une ride.
©Les Maisons CAB
En pratique
Parmi les dix maisons-oeuvres d’art, on citera Les Ailes, une villa exceptionnelle située à Genève et témoin de l’architecture moderniste des années 30. Au menu ? 320 mètres carrés, 5 chambres, 4 salles de bain, piscine et vue sur le Lac Léman. Parmi les autres coups de coeur, la Casa Bibi en République dominicaine. Une somptueuse villa nichée dans le coeur de Las Terrenas imaginée par Marc Corbiau. On profite d’une vue imprenable sur la mer des Caraïbes, entourée de palmiers dans une maison pouvant accueillir jusqu’à 16 personnes.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur lesmaisonscab.com
