On en parle de plus en plus, mais qui sait vraiment ce qu’est le microbiome de la peau ? Si l’on en croit les dernières avancées scientifiques, cette faune microscopique qui peuple notre épiderme serait la clé d’une peau saine et équilibrée. Pourtant, nous avons longtemps déclaré la guerre aux bactéries en les noyant sous les antibactériens et les nettoyants agressifs. Et si l’on s’attaquait au vrai problème : notre manque de connaissance sur cet écosystème cutanée si subtile ? Rencontre avec le Dr Marie Drago, fondatrice de la marque de cosmétique Gallinée, qui démystifie pour nous ce petit monde invisible.
Un écosystème fascinant
« Longtemps, on pensait qu’un microbiome en bonne santé était un microbiome très diversifié, comme un jardin foisonnant », explique le Dr Drago. « Aujourd’hui, on sait que la résilience est la clé. Un bon microbiome, c’est un microbiome capable de s’adapter et de se régénérer ». En d’autres termes, ce n’est pas tant la quantité de bactéries qui importe, mais leur capacité à rétablir l’équilibre après une agression (pollution, UV, stress, nettoyage trop intensif…).
Arrêter de faire table rase
Pendant des années, la tendance était à la peau ultra-propre, purifiée à grand renfort de savons décapants et de lotions assainissantes. Un véritable carnage pour le microbiome. « Ce que l’on comprend maintenant, c’est qu’il ne faut pas tuer toutes les bactéries, mais plutôt les rééquilibrer », poursuit la scientifique. « On voit par exemple que certaines bactéries de l’acné sont en fait bénéfiques pour la peau car elles sont anti-inflammatoires. L’astuce n’est donc pas de les éradiquer, mais de favoriser les bonnes souches pour que les mauvaises n’aient plus d’espace pour proliférer ».
La beauté, une question de biologie
L’intérêt pour le microbiome ne se limite pas au traitement de l’acné. Les scientifiques s’intéressent aussi à son rôle dans la cicatrisation, le vieillissement cutané et même la sensibilité accrue de la peau après 50 ans. « On voit que les femmes post-ménopausées ont un microbiome qui change et que leur peau devient plus fragile. La perte de certaines bactéries pourrait expliquer cette hyper-réactivité », note le Dr Drago. La recherche avance, mais une chose est sûre : au lieu d’essayer d’imposer à la peau des solutions miracles, il serait peut-être temps d’apprendre à travailler avec elle.
Vivre avec ses bactéries
Un fait amusant ? Les animaux domestiques pourraient jouer un rôle dans la diversité de notre microbiome. « On sait que grandir au contact d’animaux réduit le risque d’allergies en renforçant l’immunité. Il est très possible qu’un phénomène similaire existe pour la peau », ajoute-t-elle. Autrement dit, la science prouvera peut-être un jour que caresser son chat ou son chien ne serait pas seulement bon pour le moral, mais aussi pour l’équilibre cutané.
Gallinée, une approche révolutionnaire du soin
Fondée par le Dr Marie Drago, Gallinée est une marque pionnière qui intègre la science du microbiome dans ses formules. Son approche repose sur des pré- et probiotiques, ainsi que sur des actifs qui favorisent naturellement la résilience cutanée.
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Son produit phare ? Le Sérum Apaisant, un soin ultra-léger formulé pour restaurer l’équilibre du microbiome. Il contient un complexe unique de ferments lactiques, d’acides aminés et d’extraits botaniques, qui aident la peau à se réparer face aux agressions du quotidien. « Ce sérum agit comme une rééducation de la peau. En quatre semaines, le microbiome retrouve sa stabilité et la peau devient plus forte, plus apaisée », explique le Dr Drago. Un véritable game-changer pour celles et ceux dont la peau est mise à rude épreuve.
La cosmétique du futur ?
Les soins à base de pré- et probiotiques ont le vent en poupe, mais l’avenir réside peut-être ailleurs : dans la transplantation de microbiome. « En Belgique, un chercheur a déjà réussi à transplanter le microbiome d’aisselles inodores à des personnes sujettes aux mauvaises odeurs corporelles, et ça a fonctionné ! » raconte le Dr Drago. « Imaginez l’application pour la peau : pourrait-on, dans le futur, prêter son microbiome à quelqu’un qui souffre d’acné ou de sécheresse sévère ? ».
Si l’on sait encore peu de choses sur le microbiome, une chose est sûre : il nous réserve bien des surprises. Plutôt que de vouloir tout contrôler, il serait peut-être temps de lui faire confiance. Après tout, il était là bien avant nous.