C'est devenu un rituel. L'équipe du ELLE.be jette régulièrement un oeil dans le sac d'une fille stylée et connectée. Comment font ces femmes pour survivre à leurs horaires infernaux ? Cette semaine, on s'est plongé dans le sac de la talentueuse Elisabeth Ouni.
On vous présente Elisabeth Ouni, la reine du multitasking en personne. Vous avez peut-être entendu parler de son blog A Polaroid Story. Elisabeth y partage sa quête du parfait cliché de ses artistes favoris. Pharrell Williams, Erykah Badu et M.I.A (rien que ça) figuraient parmi les chanteurs immortalisés.
Mais s'il y a une chose qu'Élisabeth aime encore plus que la photo, c'est la musique. Elle a donc pris place derrière les platines, pour le plus grand bonheur des amateurs de hip-hop. Et ce n'est pas fini ! Élisabeth travaille en ce moment sur un projet photo où elle vante la beauté ostendaise. Cette fois, c'est elle qui est devant l'objectif.
En tant qu'experte des médias numériques, Élisabeth conseille et représente des marques et des événements, par exemple WECANDANCE et le festival Les Ardentes. Pour suivre ses aventures, on vous invite à consulter le blog perso d'Élisabeth Ouni, Ouniversal.
Avec un tel planning, on peut s'imaginer les journées bien remplies qui sont celles d'Élisabeth. En témoigne son sac à main, ou plus exactement, le contenu de son sac à main.
Une image qui prouve que le pire peut arriver aux meilleures ! Entre-temps, la salade d'Élisabeth s'est retrouvée à la poubelle bien sûr et nous, on a décidé de plonger dans ce bazar. Pourquoi mettre autant de choses dans un si petit espace ?!
"Le contenu de mon sac dépend vraiment de mon programme du jour. Mais honnêtement, j'ai pris l'habitude de remplir mon sac, jusqu'à la moindre poche. Je suis souvent en vadrouille donc je préfère tout prendre avec moi, pour être certaine de ne manquer de rien !"
"Dans mon agenda, j'essaye tant bien que mal de caser tout ce que je veux faire. Au risque de vous décevoir, il n'y a ni petite phrase poétique, ni lettre d'amour... Mon agenda est purement fonctionnel ! Mais je dois admettre que parfois, c'est un véritable défi de tout faire tenir ensemble — avec tous mes plans, je pourrais même avoir besoin d'une assistante ! "
"Depuis des années, je suis une fan inconditionnelle de MCM. Voici d'ailleurs un exemplaire de ma grande collection de sacs. C'était une marque un peu démodée auparavant, peut-être même un peu kitsch. Aujourd'hui, c'est le côté urbain de la marque qui est mis en avant, notamment auprès des artistes de hip-hop. J'ai moi-même connu la marque via un artiste, le début d'une dépendance sans fin."
"J'ai une préférence pour les marques "héritage" comme MCM — les marques qui ont une histoire. Je pense notamment à Converse ou à Timberland, ou encore à mes lunettes de soleil Moscot. Et puis, Polaroid rentre évidemment dans cette catégorie."
"J'ai acheté mon portefeuille chez Monki, la marque suédoise. Je l'ai aimé pour la matière et le design inhabituels. D'ailleurs, il est de renommée publique que mon portefeuille est plein à craquer de bons Starbucks. "Un shot de cappuccino Grande ", c'est mon deuxième prénom".
"Je n'ai pas le permis de conduire. Je voyage donc très souvent en train, ce qui a tendance à m'énerver beaucoup. Heureusement, la musique m'apaise (un peu), je ne peux donc jamais oublier mon casque Sennheiser. Pour tuer un peu le temps pendant ces voyages, je prends aussi ma trousse de maquillage pour me faire belle dans le train. Ça tombe plutôt bien en fait, à la maison je n'ai presque jamais le temps de me maquiller !"
"Mon rouge à lèvres du moment, c'est Riri Woo, de MAC Cosmetics. Un rouge intense et éclatant, avec une finition mate agréable. Je le porte en journée généralement. Quand je travaille le soir, en tant que photographe ou Dj, j'opte pour le total make-up avec fond de teint, illuminateur, rouge à lèvres et blush. L'éclairage dans les clubs est parfois très sombre, donc il vaut mieux se maquiller un peu plus. Mon anticerne Chanel me sauve la vie dans ces moments-là — une astuce en or que j'ai reçue de la maquilleuse professionnelle Gina Van den Bergh. Pour mes autres basics, mon illuminateur de teint et mon fard à paupières, je compte sur MAC Cosmetics. Pour le fond de teint, je fais confiance à mon Color Clone de Helena Rubinstein. Quand j'ai des réunions, j'opte en général pour un look naturel. Je me contente alors de ma BB Cream de Khiel's et de mon rouge à lèvres Ruby Flamingo Kiss de Rituals".
"La fragrance "For Her" de Narcisso Rodriguez est devenue ma signature olfactive. En été, je varie un peu : je porte Hermès Un Jardin Sur le Nil, un parfum plus aromatisé et frais. J'aime pouvoir me rafraîchir ou me laver les mains à tout moment de la journée. Pour cela, j'ai choisi les lingettes Orchid Bamboo de H&M. Elles occupent beaucoup de place dans mon sac ! Je possède tous mes produits en échantillons, très pratique pour les nuits que je passe à l'hôtel. Mes basiques sont toujours avec moi !"
"Les pilules de Maca font partie de mon régime alimentaire depuis un petit temps déjà. Je fais attention à ce que je mange et j'ai la chance d'avoir un colocataire qui me comble de friandises saines. Le Maca me permet d'assurer mes journées plus remplies et favorise ma concentration. Sans oublier que c'est un excellent anti-stress !
Je suis constamment occupée à collectionner du nouveau matériel d'images. Du coup, partout où je vais, je prends mes appareils photo. Pour chaque moment, il y a un appareil, donc selon la situation, j'utilise mon Polaroid, ma GoPro, mon Canon 55D ou encore un appareil jetable. La lampe de poche ? Une preuve de plus de mon style de vie chaotique ! Mais elle tombe à pic quand je ne parviens pas à mettre la main sur ce que je cherche. Une frustration que connaissent toutes les femmes !"
"Après que Polaroit a décidé de continuer la production, The Impossible Project s'est dessiné à l'horizon comme le sauveur et a accepté la production de films. Sans cela, A Polaroid Story n'aurait jamais existé."
"Le blog A Polaroid Story a ouvert beaucoup de portes ! C'est comme ça que je suis devenue Dj en fait. Je n'avais jamais osé me lancer, je n'avais pas le courage. Depuis, j'ai beaucoup changé, mais je suis toujours morte de trouille !"
Pour suivre Elisabeth Ouni, c'est par ici.
(photos : Olesya Temirova, article de Natalia Tjurina traduit par Karolin Brohee)